Le 20 décembre on l'a passé dans les aéroports: vols de retour sans encombre! Mais le Québec et sa saison froide nous attendaient de pied ferme! On est arrivés en pleine tempête de neige... qui a duré toute la FDS!!! Les bancs de neige sont de la hauteur de mes souvenirs d'enfance! Assurément qu'on aura un Noël blanc et plein d'occasions de profiter de cette belle saison de calme, de blancheur et de chaleur de nos foyers! J'aime l'hivers! ... même si c'est brusque comme retour et que l'envie de retourner dans les climats tempérés est aussi bien présente!
Aujourd'hui je revoyais mon md: mon retour au travail se fera progressivement à partir du 6 janvier. Je pourrai donc profiter des fêtes avec ma petite famille, tout en continuant de me reposer. C'est parfait ainsi: je serai fin prête!
2014 s'ouvrira donc sur un nouvel élan, et une nouvelle attitude de nouvelles dispositions: plus question de reprendre sur mes épaules des pressions et responsabilités qui ne me conviennent pas. C'est l'avantage de la 50taine, j'imagine... Je connais mes limites, les assume avec humilité et je travaille le lâcher prise. Et j'ai quelques projets que je lance à l'univers, avec une énergie positive pour qu'ils se réalisent!
JOYEUSES FÊTES MES AMIS/LECTEURS!
Plein d'amour, de santé et d'harmonie toute au long de cette nouvelle année!
lundi 23 décembre 2013
jeudi 19 décembre 2013
Californie jour 13: San diego
On se lève sous un ciel chagrin. Premier jour de pluie du voyage... snif: adieu bronzage sur la plage pour ce dernier jour . On décide quand même de se rentre à la Loma Point, voir le coin et visiter le vieux phare. On a de la chance: la pluie cesse dès qu'on approche de notre destination. Et même voilà qq rayons de soleil. De ce promontoire , on a une vue superbe sur le Coronado island et son immense plage, ainsi que sur l'ensemble de sa Diego. L'histoire de cette place est très intéressante, autant par son rôle dans la découverte de cette région par Cabrilho, que par son emplacement stratégique lors de la 2ième grande guerre (surveillance des bateaux japonais suite a Pearl Arbour) Le vieux phare qui y trône toujours à été en fonction de 1855 à 1891, et a été très bien conservé. On prend ensuite une chance de se rendre à La Jolla le "joyau de la mer" pour voir ses plages et ses grottes. J'aurais bien aimé les visiter en kayak, mais bon, pas par cette température... Et de toute façon les vagues de l'océan demandent assurément des habilités qu'on n' a pas Yvon et moi (mon expérience sur le fjord date de longtemps!) On y assiste au spectacle de centaines de lions de mer faisant la sieste sur la grève ou s'ébattant dans l'eau. On y observe aussi un regroupement de plusieurs cormorans (?). Diner dans une sympathique petit resto de bord de mer: l'ambiance y est très décontracte! La aussi on a eu droit a des percées de soleil, après une averse sur la route.
Retour vers le centre ville de San Diego. On décide d'aller marcher dans le Gaslamp Quartier et le Seaport village, qu'on a juste aperçus de l'autobus. On peut aussi voir au passage le stade de baseball Petco.
Fini le volet touristique. On trouve notre hôtel, vide la voiture, retourne la voiture chez Budget, revient a pied à la petite Italie, pour souper (c'est tout proche) .On décide de retourner au chic pub anglais d'il y a 2 jours, pour gouter a nouveau a leurs délicieuses pelures de pomme de terre, arrosés d'une bière de Firestone: miam! Ne reste qu'a refaire les valises et essayer un dodo hâtif... demain lever à 4h00 pour navette a 5h00 et vol dès 7h00... Notre bilan est très positif. Tous les 2, on a adoré notre voyage. Que de merveilles vues!!!
Retour vers le centre ville de San Diego. On décide d'aller marcher dans le Gaslamp Quartier et le Seaport village, qu'on a juste aperçus de l'autobus. On peut aussi voir au passage le stade de baseball Petco.
Fini le volet touristique. On trouve notre hôtel, vide la voiture, retourne la voiture chez Budget, revient a pied à la petite Italie, pour souper (c'est tout proche) .On décide de retourner au chic pub anglais d'il y a 2 jours, pour gouter a nouveau a leurs délicieuses pelures de pomme de terre, arrosés d'une bière de Firestone: miam! Ne reste qu'a refaire les valises et essayer un dodo hâtif... demain lever à 4h00 pour navette a 5h00 et vol dès 7h00... Notre bilan est très positif. Tous les 2, on a adoré notre voyage. Que de merveilles vues!!!
mercredi 18 décembre 2013
Californie jour 12: San Diego
On se réveille sous un ciel nuageux (pour la première fois en 12 jours) et un fond d'air frisquet. Ce sera pas aujourd'hui qu'on se fera bronzer! On se dirige d'abord, a pied, au USS Midway Museum: musée militaire sur un porte avion. Avec un audio guide en français, on passe 3h00 a explorer cette immense ville flottante. Intéressante visite! Construit en 1945, il n'a pas connu la 2ième grand guerre. Il pèse 69000 tonnes, 305m. de long et consomme un gallon de fuel pour franchir 22pi.(7 pas)! Il a rendu service a son pays durant 47 ans, avant de prendre sa retraite, puis devenir en 2004 ce musée, visité par 1 million de visiteurs par année.
Par la suite diner dans un petit resto sur l'Embarcadero, et retour à l'hôtel prendre la voiture. On roule jusqu'au parc Balboa, voisin du zoo de SanDiego. Randonnée pédestre pour en découvrir tous ses trésors. Dont le superbe édifice aux 100 clochers abritant le Musée de l'homme, un auditorium en plein air donnant des concerts... d'orgue, tous les dimanches PM. Au jardin botanique on peut admirer une vaste arrangement de Poinsettias: wow! Et un peu plus loin un gigantesque arbre aux racines proéminentes.. (un baobab?)
On quitte au coucher du soleil: direction centre commercial pour petits souvenirs de dernière minute. On atterri ensuite dans un Mcdonald. On a pas encore reçu nos repas que la place s'anime: ils ont la visite de Ronald McDonald en personne! Surprenant spectacle, d'un professionnel hors paire. Tout le monde se déride et les cœurs des enfants de tous âges s'ouvrent. Les tout petits avaient des yeux brillants de plaisir, même les plus timides. Très agréable moment! Je me suis même fait photographier avec Ronald! Retour a l'hôtel: Le Christmas Carrol de Mickey commence (l'histoire de Noël préférée d'Yvon)puis Marry Poppins...Décidément c'est une soirée "cœurs d'enfants" Seule ombre au tableau: demains ils annoncent de la pluie... :-( (bon on peut pas se plaindre, il a pas tomber une goutte en 12 jours) On va planifier une journée musés...
Par la suite diner dans un petit resto sur l'Embarcadero, et retour à l'hôtel prendre la voiture. On roule jusqu'au parc Balboa, voisin du zoo de SanDiego. Randonnée pédestre pour en découvrir tous ses trésors. Dont le superbe édifice aux 100 clochers abritant le Musée de l'homme, un auditorium en plein air donnant des concerts... d'orgue, tous les dimanches PM. Au jardin botanique on peut admirer une vaste arrangement de Poinsettias: wow! Et un peu plus loin un gigantesque arbre aux racines proéminentes.. (un baobab?)
On quitte au coucher du soleil: direction centre commercial pour petits souvenirs de dernière minute. On atterri ensuite dans un Mcdonald. On a pas encore reçu nos repas que la place s'anime: ils ont la visite de Ronald McDonald en personne! Surprenant spectacle, d'un professionnel hors paire. Tout le monde se déride et les cœurs des enfants de tous âges s'ouvrent. Les tout petits avaient des yeux brillants de plaisir, même les plus timides. Très agréable moment! Je me suis même fait photographier avec Ronald! Retour a l'hôtel: Le Christmas Carrol de Mickey commence (l'histoire de Noël préférée d'Yvon)puis Marry Poppins...Décidément c'est une soirée "cœurs d'enfants" Seule ombre au tableau: demains ils annoncent de la pluie... :-( (bon on peut pas se plaindre, il a pas tomber une goutte en 12 jours) On va planifier une journée musés...
mardi 17 décembre 2013
Californie jour 11: San Diego
Mauvaise nuit: Yvon a tourné comme une crêpe tout la nuit pour digérer sa méga pizza du Mona Lisa... Je me lève donc fatiguée et pas très patiente. Un peu frisquet pour la camisole au départ, mais ça se replace très vite. On trouve le départ de notre Bus touristique au vieux port, puis on embarque. On découvre la très chouette ville de San Diego: son port, le seaport village, le Horton plaza, le gaslamp quartier, pour on file vers l'Ile Coronado. On décide d'y faire un arrêt-plage, même si je n'ai pas apporté mon maillot, en passant d'abord par le Starbuck, afin d'y ramasser ma bonne humeur: ça marche. La plage est fabuleuse: coté no 1 en amérique: sable blanc à perte de vue, superbes vagues, vue à 360 degrés, soleil radieux.... On y passe une bonne heure: je marche dans l'eau jusqu'à mi cuisses. Quelle belle vie! Puis on reprend le bus On passe par le Balboa parc (on y reviendra assurément) avant de descendre à la petite Italie pour diner a notre hôtel (on réchauffe les restes du souper d'hier) , assis près de la piscine. On reprend le bus ensuite pour se diriger vers le Old Town: nouvel arrêt. On visite ce coin de la ville, berceau de la Californie. C'est un petit quartier aux couleurs du Mexiques et aux bâtiments de style espagnol nous a offert un sympathique moment, avec son musée, type "village québécois d'antan". Vers 4h00 on reprend le bus, pour le retour, et on se permet un tour complet. Le guide est très intéressant cette fois et il agrémente ses commentaires de beaucoup d'humour. La dernière portion, on a une visite privée. On retourne souper dans la petite Italie, a 3 coins de rues de notre hôtel. Cette fois on se trouve un petit pub anglais (pas question de se remplir l'estomac de pizza ce soir: l'entrée de pelures de pomme de terre sont les meilleures qu'on ait jamais mangé!
lundi 16 décembre 2013
Californie jour 10: Los Angeles à San Diego
Encore une journée ensoleillée et encore plus chaude: on s'approche du sud ça parait. En fait en 4 jours on est passé du manteau d'hivers, au manteau de printemps, au chandail à la camisole. On a juste traversé l'état de Californie du nord au sud, soit 7-800 km.
Dernier petit coucou au très touristique Holliwood boul., histoire de monter au 3ième étage du Kodak Théater, histoire de voir les famauses lettres H-O-L-L-Y-W-O-O-D, a flanc de montagne, ramasser un petit café au Starbuck, puis on se dirige vers Paramount picture, en espérant faire une visite des studios. On apprend qu'il aurait été préférable de réserver (on savait pas) et comme la prochaine visite de disponible est dans 2h00, on décide de laisser tomber. ON ne souhaites pas s'attarder dans cette mégapole, alors on met le cap vers le Laguna Beach. Ça nous prend 1h00 pour sortir de de cette giga ville, et malgré qu'on soit en fin d'AM, il y a par bouts des bouchons de circulation, sur une autoroute à 5 voies!
Quel bonheur de respirer a nouveau l'air de l'océan! On arrive a 12h00 au Laguna Beach: quelle merveilleux petit village. On y déniche un petit restaurant sur le toit-terrasse d'un hôtel, la Casa del Camino. Très agréable diner au soleil, soit un club sandwich de crevettes! Un délice! Puis marche sur la plage, a se faire lécher les pieds de froides caresses de la mer. Moment inoubliable. On reprend la route vers San Diego, avec un petit arrêt dans un Target, pour qq achats. On arrive sur la fin de l'PM, a un petit hôtel au centre ville. Et voilà: s'en est fini de la route. Nous reste 3 jours pour profiter a fond de cette ville, de son doux climat, de son histoire...
Souper au Mona Lisa (portions d'ogres!), puis promenade dans le port. On voit s'éloigner un gigantesque paquebot, et on peut admirer le port illuminé. Paisible. Retour à l'hôtel: la fatigue nous tombe dessus...
Dernier petit coucou au très touristique Holliwood boul., histoire de monter au 3ième étage du Kodak Théater, histoire de voir les famauses lettres H-O-L-L-Y-W-O-O-D, a flanc de montagne, ramasser un petit café au Starbuck, puis on se dirige vers Paramount picture, en espérant faire une visite des studios. On apprend qu'il aurait été préférable de réserver (on savait pas) et comme la prochaine visite de disponible est dans 2h00, on décide de laisser tomber. ON ne souhaites pas s'attarder dans cette mégapole, alors on met le cap vers le Laguna Beach. Ça nous prend 1h00 pour sortir de de cette giga ville, et malgré qu'on soit en fin d'AM, il y a par bouts des bouchons de circulation, sur une autoroute à 5 voies!
Quel bonheur de respirer a nouveau l'air de l'océan! On arrive a 12h00 au Laguna Beach: quelle merveilleux petit village. On y déniche un petit restaurant sur le toit-terrasse d'un hôtel, la Casa del Camino. Très agréable diner au soleil, soit un club sandwich de crevettes! Un délice! Puis marche sur la plage, a se faire lécher les pieds de froides caresses de la mer. Moment inoubliable. On reprend la route vers San Diego, avec un petit arrêt dans un Target, pour qq achats. On arrive sur la fin de l'PM, a un petit hôtel au centre ville. Et voilà: s'en est fini de la route. Nous reste 3 jours pour profiter a fond de cette ville, de son doux climat, de son histoire...
Souper au Mona Lisa (portions d'ogres!), puis promenade dans le port. On voit s'éloigner un gigantesque paquebot, et on peut admirer le port illuminé. Paisible. Retour à l'hôtel: la fatigue nous tombe dessus...
dimanche 15 décembre 2013
Californie jour9: Santa Barbara et Hollywood
Départ sous un ciel bleu, juste traversé de petits nuages. Il fait assez chaud pour manches courtes et sandales dès le matin! (il fera autour de 26 à LA, ce PM)
On part de Buellton. On remonte un peu vers Los Olivos pour trouver le Foxen Canyon rd ou sont regroupés plusieurs vignobles. On s'arrête sur le Firestone Winayard... et oui Firestone comme pour les pneus: c' est la même famille! Il y a une visite guidée à 11h15. C'est parfait! En attendant, on s'assoie a une terrasse ensoleillée puis Yvon trouve la pièce des photos de famille: impressionnant: il y a au moins 5 présidents américains de photographiés! La visite est très instructive. C'est sur qu'en cette période hivernale, les vignes sont jaunes et sèches, mais bon le décor n'en reste pas moins impressionnant. On nous explique toutes les étapes de fabrication de leurs vins blancs et rouges, tant pour la cueillette (de nuit pour les rouges) que le broyage, la filtration, le séjour en de grandes citernes, puis le dépôt dans des futs de chênes pour des périodes de 18 mois à 3 ans. On a aussi vu et touché a l'écorce d'un arbre à liège. J'ai adoré ma visite. Évidemment on a pris la dégustation et revenons avec une bouteille.
Ensuite on déniche sur la 154 une petite attraction qui avait attiré mon attention dans mon guide: le Chumash painted cave state history park. Cette caverne est couverte de dessins indiens vieux de 400 ans. La route pour s'y rendre est a flanc de montagne, tortueuse et très abrupte, et la vue sur la baie de Santa Barbara est superbe. Cependant, la visite est un peu décevante. : une seule caverne et 2 séries de dessins...
À Santa Barbara, on s'arrête pour un diner et on repart direction Los Angeles et son célèbre Hollywood. On se rend d'abord au coin du Hollywood Boul. et Vine boul. pour jeter un œil sur le trottoir de étoiles. À cet hauteur, la coup d'œil est plutôt décevant, mais on se reprend plus haut au coin de Higland où on se retrouve dans une ambiance festive avec plusieurs personnages-mascottes, de célèbre théâtres et beaucoup de néons. C'est ce que je m'attendais du Hollywood boulevard. On déniche un petit hôtel tout près. Souper au Mel's drive inn, qu'on termine avec un délicieux sundae au fudge chaud... miam! On passe devant le Graumans chineese theater, le El Capitan theater, plusieurs étoiles connues dont celle de notre Céline nationale...
C'est la tête remplis d'images et de légèreté qu'on retourne à la chambre pour un repos bien mérité!
On part de Buellton. On remonte un peu vers Los Olivos pour trouver le Foxen Canyon rd ou sont regroupés plusieurs vignobles. On s'arrête sur le Firestone Winayard... et oui Firestone comme pour les pneus: c' est la même famille! Il y a une visite guidée à 11h15. C'est parfait! En attendant, on s'assoie a une terrasse ensoleillée puis Yvon trouve la pièce des photos de famille: impressionnant: il y a au moins 5 présidents américains de photographiés! La visite est très instructive. C'est sur qu'en cette période hivernale, les vignes sont jaunes et sèches, mais bon le décor n'en reste pas moins impressionnant. On nous explique toutes les étapes de fabrication de leurs vins blancs et rouges, tant pour la cueillette (de nuit pour les rouges) que le broyage, la filtration, le séjour en de grandes citernes, puis le dépôt dans des futs de chênes pour des périodes de 18 mois à 3 ans. On a aussi vu et touché a l'écorce d'un arbre à liège. J'ai adoré ma visite. Évidemment on a pris la dégustation et revenons avec une bouteille.
Ensuite on déniche sur la 154 une petite attraction qui avait attiré mon attention dans mon guide: le Chumash painted cave state history park. Cette caverne est couverte de dessins indiens vieux de 400 ans. La route pour s'y rendre est a flanc de montagne, tortueuse et très abrupte, et la vue sur la baie de Santa Barbara est superbe. Cependant, la visite est un peu décevante. : une seule caverne et 2 séries de dessins...
À Santa Barbara, on s'arrête pour un diner et on repart direction Los Angeles et son célèbre Hollywood. On se rend d'abord au coin du Hollywood Boul. et Vine boul. pour jeter un œil sur le trottoir de étoiles. À cet hauteur, la coup d'œil est plutôt décevant, mais on se reprend plus haut au coin de Higland où on se retrouve dans une ambiance festive avec plusieurs personnages-mascottes, de célèbre théâtres et beaucoup de néons. C'est ce que je m'attendais du Hollywood boulevard. On déniche un petit hôtel tout près. Souper au Mel's drive inn, qu'on termine avec un délicieux sundae au fudge chaud... miam! On passe devant le Graumans chineese theater, le El Capitan theater, plusieurs étoiles connues dont celle de notre Céline nationale...
C'est la tête remplis d'images et de légèreté qu'on retourne à la chambre pour un repos bien mérité!
samedi 14 décembre 2013
Californie jour 8: De Monterey à ... près de Santa Barbara
Avant de prendre la route, on s'aventure un peu dans Monterey, péninsule et Baie. Très belle petite ville. On visite le Royal Presidio Chapel, bâtisse restaurée à partir d'une ancienne mission bâtie en 1795. Très jolie! Ainsi qu'une petite marche au Fisherman's Wharf. Puis on prend la route, ayant programmé le GPS sur Pebble beach. Pour s'y rendre on doit emprunter la célèbre 17 Miles Drive. Il s'agit d'une route privée dont on doit payer un $10 pour avoir accès. C'est un $10 bien investi! Quelle vue époustouflante sur l'océan. Je m'y trempe les pieds et réussit a chausser mes sandales pour la première fois du voyage, ainsi que me promener une partie de l'PM en manches courtes. J'ai pris des dizaines de photos de la mer agitée, se fracassant sur les rochers, de très vieux Cyprès 2 fois centenaires, un rocher aux 1000 oiseaux (et lions de mer) et d'étonnants pars de golf... Le clou du spectacle fut de voir Yvon trembler d'excitation en foulant le terrain du très célèbre 18 ième trou du Pebble beach! On a facilement passé plus de 3h00 à traverser ces 17 miles. Le coin tient son nom des gros galets ronds jonchant la plage de sable blanc.
Ensuite on se rend à Carmel: on l'aperçoit d'abord par sa très jolie baie, puis on en traverse une section pour se rendre visiter la Mission et son musée. La Mission a été fondée en 1770, par les espagnols qui espéraient évangéliser les indigènes du coin. C'est typiquement une construction de style espagnole, comme beaucoup de constructions du coin, de même que les noms de ville et de rues.
Puis petite déception: Le GPS nous conduit vers la route 101, plutôt que la scénique route 1, pour se rendre en direction de Santa Barbara... snif; on la reprendra plus tard j'espère. On s'arrête cependant dans un chic petit resto, où on mange sur la terrasse, puis on se paye une délicieuse petite dégustation de vins du pays. (Ventura?) La suite est un 3h00 d'autoroute dans un paysage plutôt fade. Cette voie express nous permet cependant de rattraper le retard accumulé sur notre horaire du jour.
On file donc et s'arrête a Buellton, pour la nuit. Arrêt obligé au Enderson pea soup restaurant. Comme on a diner tard, je me contente très bien de leur fameuse soupe ai pois: verdict: elle est presque aussi bonne que la Soupe au pois du Québec...
Ensuite on se rend à Carmel: on l'aperçoit d'abord par sa très jolie baie, puis on en traverse une section pour se rendre visiter la Mission et son musée. La Mission a été fondée en 1770, par les espagnols qui espéraient évangéliser les indigènes du coin. C'est typiquement une construction de style espagnole, comme beaucoup de constructions du coin, de même que les noms de ville et de rues.
Puis petite déception: Le GPS nous conduit vers la route 101, plutôt que la scénique route 1, pour se rendre en direction de Santa Barbara... snif; on la reprendra plus tard j'espère. On s'arrête cependant dans un chic petit resto, où on mange sur la terrasse, puis on se paye une délicieuse petite dégustation de vins du pays. (Ventura?) La suite est un 3h00 d'autoroute dans un paysage plutôt fade. Cette voie express nous permet cependant de rattraper le retard accumulé sur notre horaire du jour.
On file donc et s'arrête a Buellton, pour la nuit. Arrêt obligé au Enderson pea soup restaurant. Comme on a diner tard, je me contente très bien de leur fameuse soupe ai pois: verdict: elle est presque aussi bonne que la Soupe au pois du Québec...
vendredi 13 décembre 2013
Californie jour 7: Yosemite park à Montery (route 1)
Levers avec le soleil, on déjeune à la chambre puis file vers le parc Yosemite. La garde forestière nous reconnait et nous laisse entrer sans problème, mais recommandations d'usage: prudence, rouler 25 miles à l'heure... En fait, ils s'énervent pour pas grand chose. La route est glacée par endroits (ombre), et souvent tortueuse, mais en ajustant notre vitesse, elle est très praticable. Loin de ce qu''on appel des conditions pour rouler avec des chaines (Ceci a +++ inquiété Yvon!) Chose certaine a ne pas faire avec des pneus d'été... Les paysages sont enneigés, et grandioses! Tout a coup on aperçoit l'El Capitan, ce cap rocheux à 1250m au dessus du sol... a couper le souffle! Comme le disait le uide: c'est le paysage de tous les superlatifs! Il fait très froid et surtout humide: la gelée colle aux sapinage et la neige s'est accumulé sur les roches de la rivière, les rendant tels de gros mashmallows. Ça compense pour les maigres filets d'eau des chutes d'une hauteur inouïe (215, 740 et 940m de haut). On a marché seulement un sentier "facile" pour se rendre au Lower Yosemite falls: facile, c'est sans compter sur la glace rendant la marche plutôt périlleuse.
On ne s'aventure pas plus loin dans le parc. De toute façon la plupart des routes sont fermées. On ressort et prend la route vers le sur et l'ouest, histoire de rattraper, sous San Francisco, la célèbre route 1, qui longe l'océan. On traverse de drôles de montagnes, qui ont l'apparence de bosses de chameau, en cette période de sécheresse hivernale. Diner à Chowchilla, puis route le reste de l'PM. On atterri à Monterey, juste a temps pour voir le soleil se coucher sur l'océan. On se déniche un petit hôtel pas cher, souper succulent dans un grill and bar, puis séance intensive de repérages sur cartes géographiques et guides. Prévisions pour demain: marche autour dans Monterey, petit arrêt à Peeble beach, puis à la mission de Carmel, avant de rouler vers Santa Barbara (4-5h00 de route a faire)
Dodo!
On ne s'aventure pas plus loin dans le parc. De toute façon la plupart des routes sont fermées. On ressort et prend la route vers le sur et l'ouest, histoire de rattraper, sous San Francisco, la célèbre route 1, qui longe l'océan. On traverse de drôles de montagnes, qui ont l'apparence de bosses de chameau, en cette période de sécheresse hivernale. Diner à Chowchilla, puis route le reste de l'PM. On atterri à Monterey, juste a temps pour voir le soleil se coucher sur l'océan. On se déniche un petit hôtel pas cher, souper succulent dans un grill and bar, puis séance intensive de repérages sur cartes géographiques et guides. Prévisions pour demain: marche autour dans Monterey, petit arrêt à Peeble beach, puis à la mission de Carmel, avant de rouler vers Santa Barbara (4-5h00 de route a faire)
Dodo!
jeudi 12 décembre 2013
Californie, Jour 6: En route... vers le Yosemite Nationnal Park
Petite journée côté visite... On est repassé voir la Palace of Fine Art, histoire de la photographier de jour, puis on a pris la route vers le Yosemite Nationnal Park. Pour s'y rendre on a dû traverser a nouveau le centre ville de San Francisco, pour prendre le Baie Bridge, et traverser vers Oakland. (un peu décevant la vue du pont) Petit arrêt shopping a quelques km des grands centres, puis surprise: bouchon de circulation. Mais après un dizaine de km d'avancée au ralenti, on croise un accident de l'autre côté de l'autoroute. Eux ils ont 15 km de bouchon! Arrêt diner à Oakdale. Par la suite, entre Sonora et Groveland, la route devient une montée en lacets vertigineux. Mon estomac crie grâce, et on s'arrête pour que je respire l'air frais. C'est surprenant: il y a des accumulations de neige, en bordure de route (plus tard on comprend: ils ont une grosse tempête il y a 2 jours) À la sortie de la petite ville de Groveland, on s'arrête a un chic petit hôtel. L'aubergiste nous avise que pour entrer dans le parc, ils exigent parfois des chaines après les roues.... On décide d'aller voir a l'entrée du parc (12 miles plus loin), pour voir si on pourra y accéder demain. Je croise les doigts qu'on ait pas fait tout ce chemin pour rien! La garde forestière inspecte nos pneus: on est chaussé de pneus neige et boue: pas obligé d'avoir des chaines.... ouf! On retourne donc à l'hôtel prendre notre chambre, avec quelques arrêts photo, puis retour au village pour souper et acheter des provisions pour le déjeuner. Prudence: sur la route on croise plusieurs chevreuils, un raton laveur... on a même happé un gros oiseau (snif) Dodo de bonne heure: demain on veux être au parc tôt, afin d'en profiter et de redescendre vers la civilisation avant la nuit et si possible faire un bout de chemin pour retourner vers la côte.
mercredi 11 décembre 2013
Californie, jour5: San Francisco
Encore une journée de ciel bleu, mais frisquet. C'est qu'on a eu la "chance" d'avoir une vague de froid, et ils annoncent une remontée en FDS. Le problème c'est qu'on part demain de San Francisco. On nous a raconté qu'ici il fait pas plus chaud l'été, et que dans une même journée le mercure ne monte pas du matin au midi, mais varie de façon imprévisible!
Aujourd'hui on a tiré profit de notre passe de bus, pour terminer notre tournée de San Francisco. Après un délicieux déjeuner au I Hop, on s'est mis en route vers le Fisherman's Warf, pour y prendre le bus direction centre ville. Arrêt au Union square, pour changement de bus. Vu l'heure d'attente, pourquoi pas un peu de magasinage. Je jette mon dévolu sur le Macy's. J'y dégote des boucles d'oreille et demande expressément de les emballer dans un sac à l'étoile rouge! (histoire de me balader avec à la main) Puis on reprend le bus vers le parc du Golden Gate. On y fait une balade, notamment au Japenese Tea Garden. Quelque photos plus tard, on s'attable devant un thé chaud et des Fortune cookies (et non ils viennent pas des chinois ces biscuits). Puis retour vers la ville. On débarque près du Nob Hill, afin d'affronter la vertigineuse cote vers les sommets de la ville. La vue y est superbe! On peut aussi admirer la très belle cathédrale Grace, où Whoopy à tenu le rôle principal de Rock and Nun... On a pu entendre la pratique d'une envoutante chorale. On triuve une pente plus douce pour redescendre vers l'union square. A nouveau le bus pour retour au point de départ. Là, affamés on se rend au Joe's crab shack, renommé pour ses fruits de mer. L'entrée est un peu inquiétante, mais l'intérieur est très chaleureux. C'est la happy hour: on en profite pour se payer un petit apéro surprise... un Shark bite, accompagnée d'une jolie mise en scène (J'ai gardé le requin en souvenir) Pour le retour a notre hotel, rue Lombart, on la prend à l'est, et un doit remonter une méga côte pour traverser avoir le plaisir de traverser la Crookedest street, rue en zigzag, comme un escalier pour voiture, tant la pente est abrupte! La vue y est à couper le souffle! Nos efforts sont toujours récompensés!!!
Ouf, retour à l'hôtel, pour massage des jambes endolories de tant de cotes montées/descendues! Dodo!!! Demain , direction Parc Nationnal de Yosemite! (on aura un 3h00 de route a faire, vers les terres)
Aujourd'hui on a tiré profit de notre passe de bus, pour terminer notre tournée de San Francisco. Après un délicieux déjeuner au I Hop, on s'est mis en route vers le Fisherman's Warf, pour y prendre le bus direction centre ville. Arrêt au Union square, pour changement de bus. Vu l'heure d'attente, pourquoi pas un peu de magasinage. Je jette mon dévolu sur le Macy's. J'y dégote des boucles d'oreille et demande expressément de les emballer dans un sac à l'étoile rouge! (histoire de me balader avec à la main) Puis on reprend le bus vers le parc du Golden Gate. On y fait une balade, notamment au Japenese Tea Garden. Quelque photos plus tard, on s'attable devant un thé chaud et des Fortune cookies (et non ils viennent pas des chinois ces biscuits). Puis retour vers la ville. On débarque près du Nob Hill, afin d'affronter la vertigineuse cote vers les sommets de la ville. La vue y est superbe! On peut aussi admirer la très belle cathédrale Grace, où Whoopy à tenu le rôle principal de Rock and Nun... On a pu entendre la pratique d'une envoutante chorale. On triuve une pente plus douce pour redescendre vers l'union square. A nouveau le bus pour retour au point de départ. Là, affamés on se rend au Joe's crab shack, renommé pour ses fruits de mer. L'entrée est un peu inquiétante, mais l'intérieur est très chaleureux. C'est la happy hour: on en profite pour se payer un petit apéro surprise... un Shark bite, accompagnée d'une jolie mise en scène (J'ai gardé le requin en souvenir) Pour le retour a notre hotel, rue Lombart, on la prend à l'est, et un doit remonter une méga côte pour traverser avoir le plaisir de traverser la Crookedest street, rue en zigzag, comme un escalier pour voiture, tant la pente est abrupte! La vue y est à couper le souffle! Nos efforts sont toujours récompensés!!!
Ouf, retour à l'hôtel, pour massage des jambes endolories de tant de cotes montées/descendues! Dodo!!! Demain , direction Parc Nationnal de Yosemite! (on aura un 3h00 de route a faire, vers les terres)
mardi 10 décembre 2013
Californie jour 4: San Francisco
Journée ensoleillé et un peu plus chaude. On dépasse les 10 degrés peut-être 15 par moments. Toujours avec notre bus touristique décapoté, on se rend en direction du Golden Gate, sitôt le petit déjeuner avalé et les valises rangées dans l'auto (on doit changer d'hôtel) L'autobus fait un arrêt juste au pied du célèbre pont et on peut nous reprendre 1h00 plus tard de l'autre côté. On décide donc de le traverser à pieds. Une heure c'est exactement ce que ça nous a pris: 30 min de marche et 30 min. d'arrêts photo! J'ai eu un gros pincement au cœur d'y mettre les pieds, de même nature que quand j'ai foulé le Great Wall! Wow! Quelle expérience! Le Golden Gate, en fait est un important symbole pour les américains, puisqu'il représente la porte d'entrée de la côte ouest. C'est pourquoi la Californie l'a choisi comme emblème. Et sa couleur orange internationnal, a vraiment l'air d'être doré, lors du coucher du soleil.
Ensuite on reprend la route direction Sausalito, petite ville balnéaire, longeant la San Francisco Bay. On change de bus, direction Muir Wood's pour une randonnée parmi des géants! La route pour s'y rendre est mémorable: un lacet de zig zag, dur pour mon mal des transports. Notre conducteur est un pro, mais je suis bien contente de remettre les pieds sur le sol... On se sent bien petit au pieds de ces immenses Séquoias de Californie, certains âgés de 1000 ans. Les plus hauts s'élèvent à 76 mêtres et les plus larges dépassent les 4 m. C'était particulier de voir les cercles familiaux de ces gigantesques végétaux. Au cœur de la forêt, c'était très sombre et humides. La lumière du jour ne s'y rend, par endroit, que 5% du temps! Retour à la riche Sausalito, pour un diner tardif: une délicieuse pizza, avalée en un éclair.
Puis retour, via le Golden Gate, cette fois en autobus, pour descendre près de notre hôtel, pour prendre notre chambre, puis marche vers le Palace of fine art. Construit à l'image des ruines grecques, il date de 1915. Il a été construit pour l'exposition Panama -Pacifique. On a pu l'admirer a la brunante, éclairé subtilement. Superbe!
Retour à l'hotel; on se contentera d'une collation (la pizza est pas encore digérée!
Ensuite on reprend la route direction Sausalito, petite ville balnéaire, longeant la San Francisco Bay. On change de bus, direction Muir Wood's pour une randonnée parmi des géants! La route pour s'y rendre est mémorable: un lacet de zig zag, dur pour mon mal des transports. Notre conducteur est un pro, mais je suis bien contente de remettre les pieds sur le sol... On se sent bien petit au pieds de ces immenses Séquoias de Californie, certains âgés de 1000 ans. Les plus hauts s'élèvent à 76 mêtres et les plus larges dépassent les 4 m. C'était particulier de voir les cercles familiaux de ces gigantesques végétaux. Au cœur de la forêt, c'était très sombre et humides. La lumière du jour ne s'y rend, par endroit, que 5% du temps! Retour à la riche Sausalito, pour un diner tardif: une délicieuse pizza, avalée en un éclair.
Puis retour, via le Golden Gate, cette fois en autobus, pour descendre près de notre hôtel, pour prendre notre chambre, puis marche vers le Palace of fine art. Construit à l'image des ruines grecques, il date de 1915. Il a été construit pour l'exposition Panama -Pacifique. On a pu l'admirer a la brunante, éclairé subtilement. Superbe!
Retour à l'hotel; on se contentera d'une collation (la pizza est pas encore digérée!
lundi 9 décembre 2013
Californie jour 3 : San Francisco
Plutôt bonne nuit, mais je reste sur le décalage horaire et la fatigue de la nuit trop courte de notre départ de Montréal. Petit déjeuner continental à l'hôtel (avec beurre de peanut du Québec pour Yvon!) On se met en route, à pied, pour prendre le circuit Down Town, de l'autobus touristique. Il fait un peu plus chaud ( genre 7-8 degrés) Plus ou moins le même trajet, mais cette fois de jour: on revoit le Baie bridge, le Union Square, le Chinatown, le Financial District. Ressortent la transamérica Pyramid et le majestueux City Hall, et la tour ayant servi a tourner : la tour infernale
On descend au Pier 39, centre touristique avec restaurants et boutiques. On y dine, avant de se rendre au Pier33, prendre le bateau pour Alcatraz! Petite traversée de 15 minute, avec beaucoup de houle: je suis pas mécontente de fouler le sol. On est accueilli par un guide très dynamique et plutôt volubile, suivi d'un tour avec audioguide en français. Alcatraz a reçu près de 1500 prisonniers durant ses 30 ans d'existence. Elle a fermé sur l'ordre de Robert Kennedy en 1963. Son plus célèbre prisonnier a été évidemment Al Capone. Il était interdit a tout navire de s'approcher de l'ile. La prison n'a connu que 3-4 tentatives d'évasion, et au final, un seul groupe de 3 détenus aurait possiblement réussit (Ça reste un mystère) De l'ile, on a une très belle vu sur le Tout San Francisco et ses 2 ponts. Le guide nous a expliqué que la punition ultime c'était d'apercevoir et d'entendre des échos de la vie libre des Franciscains, tout en étant incapable d'y participer! Un écriteau disait: si vous ne respectez pas les règles, on vous envoie en prison. si vous ne respectez pas les règles de la prison, on vous envoie a Alcatraz! Cette prison a donc hébergé les plus durs des durs a cuire. Ils y vivaient dans un minimum d'espace. A part les 3 repas: tout y était un privilège qu'il fallait durement gagner! L'ile a aussi servi de réserve d'or (lors de la ruée vers l'or) et servait donc de château fort, convoitée par les sudistes, lors de la guerre de sécession. Elle a aussi servi de sit inn a un groupe d'indiens qui en réclamait la propriété, vu la non utilisation sur une longue période par le gouvernement. Maintenant c'est devenu un parc national, et ils travaillent a sa préservation et restauration.
On y est resté plus de 3h00, et avons pris (ouf!) le dernier bateau pour retourner sur la terre ferme à 16h30. On retraverse le Fisherman's Wharf, et j'y cherche une tuque, ayant fait don de la mienne à l'ile d'alcatraz (snif). Retour a pied a l'hôtel, tout en cherchant une chambre pour demain soir (beaucoup sont complet en raison d'un congres: on fini par en dénicher un pas trop cher) souper au Mel's drive inn, connu pour avoir servi de décor au célèbre film: Américan Grafitti. Puis hôtel, blog et dodo! (jambes en compote et crevés!)
ajout: J'oubliais: au Fisherman's wharf, sur les quais, nous avons eu droit a un spectacle inattendu: plusieurs dizaines, voire centaine de loups de mer, se chantant la sérénade, batifolant, se chamaillant, dans un joyeux tintamarre! Accompagné d'un magnifique coucher de soleil sur la Baie! Moment magique!
On descend au Pier 39, centre touristique avec restaurants et boutiques. On y dine, avant de se rendre au Pier33, prendre le bateau pour Alcatraz! Petite traversée de 15 minute, avec beaucoup de houle: je suis pas mécontente de fouler le sol. On est accueilli par un guide très dynamique et plutôt volubile, suivi d'un tour avec audioguide en français. Alcatraz a reçu près de 1500 prisonniers durant ses 30 ans d'existence. Elle a fermé sur l'ordre de Robert Kennedy en 1963. Son plus célèbre prisonnier a été évidemment Al Capone. Il était interdit a tout navire de s'approcher de l'ile. La prison n'a connu que 3-4 tentatives d'évasion, et au final, un seul groupe de 3 détenus aurait possiblement réussit (Ça reste un mystère) De l'ile, on a une très belle vu sur le Tout San Francisco et ses 2 ponts. Le guide nous a expliqué que la punition ultime c'était d'apercevoir et d'entendre des échos de la vie libre des Franciscains, tout en étant incapable d'y participer! Un écriteau disait: si vous ne respectez pas les règles, on vous envoie en prison. si vous ne respectez pas les règles de la prison, on vous envoie a Alcatraz! Cette prison a donc hébergé les plus durs des durs a cuire. Ils y vivaient dans un minimum d'espace. A part les 3 repas: tout y était un privilège qu'il fallait durement gagner! L'ile a aussi servi de réserve d'or (lors de la ruée vers l'or) et servait donc de château fort, convoitée par les sudistes, lors de la guerre de sécession. Elle a aussi servi de sit inn a un groupe d'indiens qui en réclamait la propriété, vu la non utilisation sur une longue période par le gouvernement. Maintenant c'est devenu un parc national, et ils travaillent a sa préservation et restauration.
On y est resté plus de 3h00, et avons pris (ouf!) le dernier bateau pour retourner sur la terre ferme à 16h30. On retraverse le Fisherman's Wharf, et j'y cherche une tuque, ayant fait don de la mienne à l'ile d'alcatraz (snif). Retour a pied a l'hôtel, tout en cherchant une chambre pour demain soir (beaucoup sont complet en raison d'un congres: on fini par en dénicher un pas trop cher) souper au Mel's drive inn, connu pour avoir servi de décor au célèbre film: Américan Grafitti. Puis hôtel, blog et dodo! (jambes en compote et crevés!)
ajout: J'oubliais: au Fisherman's wharf, sur les quais, nous avons eu droit a un spectacle inattendu: plusieurs dizaines, voire centaine de loups de mer, se chantant la sérénade, batifolant, se chamaillant, dans un joyeux tintamarre! Accompagné d'un magnifique coucher de soleil sur la Baie! Moment magique!
Californie, jour 2: San francisco
Le décalage horaire nous ouvre les yeux très tôt, même si on essaie d'étirer la nuit un peu. Vers les 8h00, on se met donc en route vers LA ville de San Francisco (hier en fait on était a San Bruno, en banlieue) On se dirige a l'hôtel loué par internet, espérant pouvoir y laisser la voiture toute la journée: ce qui est le cas. Puis, après 2-3 faux départs, on part a pied, à l'assaut de la ville. Après un 30 min de marche, j'aperçoit enfin le Golden Gate!!! Superbe. Je suis très émue de l'apercevoir enfin ce mythique pont construit dans les années 30 (de quoi faire rougir notre pont Champlain) Il est majestueux. J'ai bien hâtes d'aller me balader dessus!|
Puis on marche vers le Fisherman's Wharf, centre commercial touristique. Petit détour vers la plage, histoire de toucher l'eau du Pacifique... brrrr : glaciale! Surprenamment, des gens y nagent, au large, sans wet suit. On me payerait cher!
Ensuite, un incontournable: on part se balader en Cable Car. San Francisco a gardé en fonction 2 trajets de son antique tramway. Et celui-ci monte puis descend les vertigineuses côtes du Hyde ave. Wow! Digne d'une montagne russe! On s'arrête en bout de parcours pour un bon diner au Lefty O'Doul.(thème de baseball) Quand on veux reprendre le tramway, qui supposément passe aux 10 min, on se retrouve a poiroter environ 1h00 sur le coin de la rue. C'est que le prochain train est en panne de frein. On assiste a sa réparation sur place. Drôle de spectacle! Ensuite on achète nos billets pour le bus touristique. Souper sur place, afin de tout de suite profiter de la promenade nocturne. Le problème c'est qu'il fait a peine plus que 0 degré: frisquet pour une promenade a ciel ouvert (une chance qu'on a apporter manteau de printemps et chandails chauds)! On assiste a notre premier coucher de soleil sur la Baie de San Francisco: Superbe! Le parcours de la ville illuminée est aussi très belle, d'autant plus qu'elle s'est doté de milles lumières en prévision de Noël. Le Macy's est particulièrement ahurissant, de même que le Baie Bridge!
Nous reste a retourner, a pied à notre hôtel. Assez pour un premier jour de tourisme!
Puis on marche vers le Fisherman's Wharf, centre commercial touristique. Petit détour vers la plage, histoire de toucher l'eau du Pacifique... brrrr : glaciale! Surprenamment, des gens y nagent, au large, sans wet suit. On me payerait cher!
Ensuite, un incontournable: on part se balader en Cable Car. San Francisco a gardé en fonction 2 trajets de son antique tramway. Et celui-ci monte puis descend les vertigineuses côtes du Hyde ave. Wow! Digne d'une montagne russe! On s'arrête en bout de parcours pour un bon diner au Lefty O'Doul.(thème de baseball) Quand on veux reprendre le tramway, qui supposément passe aux 10 min, on se retrouve a poiroter environ 1h00 sur le coin de la rue. C'est que le prochain train est en panne de frein. On assiste a sa réparation sur place. Drôle de spectacle! Ensuite on achète nos billets pour le bus touristique. Souper sur place, afin de tout de suite profiter de la promenade nocturne. Le problème c'est qu'il fait a peine plus que 0 degré: frisquet pour une promenade a ciel ouvert (une chance qu'on a apporter manteau de printemps et chandails chauds)! On assiste a notre premier coucher de soleil sur la Baie de San Francisco: Superbe! Le parcours de la ville illuminée est aussi très belle, d'autant plus qu'elle s'est doté de milles lumières en prévision de Noël. Le Macy's est particulièrement ahurissant, de même que le Baie Bridge!
Nous reste a retourner, a pied à notre hôtel. Assez pour un premier jour de tourisme!
dimanche 8 décembre 2013
Jour 1: Arrivée à San Francisco
Partis a 8h00 ce Am, après 2 vols (totalisant près de 7h00), une escale et un décalage horaire de 3 heures, on atterri enfin à 14h45 a l'aéroport de San Francisco. C'est froid, mais ensoleillé(50f). J'endure bien mon manteau de printemps avec un polar en dessous' J'ai même ajouté tuque et gants pour marcher pour aller souper. Pas ici qu'on se fera bronzer! On a mis la patte sur notre voiture de location, avec l'impression de s'être fait avoir de qq dollars. Mais comme c'est une hybride, une ford MaxC, on va surement sauver beaucoup en carburant! C'est un très joli petit modèle, plutôt luxueuse: j'aime. Ensuite, une fois que le GPS a compris qu'on était plus au Québec, on a réussi a sortir du secteur aéroport, pour se trouver une hôtel et un petit resto. Le petit lunch du midi était bien loin! Il n'y avait rien que des breuvages d'inclus sur le vol!) C'est onc 2 québécois affamés et épuisés que se sont attablés dans un petit IHop... J'ai bien apprécié les crêpes poulet/épinards... Puis après un repérage sur la carte routière et une planification du jour, je me suis écroulé sur mon lit! Je n'étais pas sans penser au show de Patrick Groux sur la salubrité des chambres d'hôtel, vu la veille du départ: je marche avec mes bas, désinfecte la télécommande et retire l'édredon!!! lol
50 printemps!
Et voila le cap est tourné. Je suis sur cette terre depuis ½
siècle! OUF! Hallucinant! Traverser c’est étape toutefois ce n’est qu’avoir une
journée de plus! Une amie me disait, il
y a quelques années que l’avantage de ce vénérable chiffre, c’est le fait qu’on
fait un pas de plus vers une nouvelle étape de notre vie. Un pas de plus vers
la retraite… celle-ci pourra arriver dans cette dizaine, si j’en fais le choix!
Ce qui est fort probable… Du moins une semi-retraite assurément! C’est le début
de l’âge maturité, l’âge d’or!!!
Quelques jours avant mon anniversaire on soulignait
l’assassinat de JF Kennedy. Il a quitté cette terre, prématurément, avant que
j’y pose mon regard, que j’y prenne un premier souffle. Ma mère m’a raconté que
lorsqu’elle a appris la triste nouvelle, elle sortait d’une dernière
consultation médicale, avant ma naissance. Et voilà que 50 ans plus tard, le
jour précis de ma fête, un autre grand
homme nous quitte : Nelson Mandela. Ces 2 hommes qui a tant fait pour
ouvrir le monde à l’égalité des personnes, peu importe leur couleur, leur sexe,
… Quel exemple, quel message de paix, il
laisse derrière lui! Je me sens d’une certaine manière reliée à ces 2 grands
hommes…
Tout comme lors du cap des 40 ans, les mois précédents ont
étés turbulents. Mais c’est dans ces périodes de turbulence qu’on croit le
plus. Même si c’est difficile à vivre, je ne le regrette pas. Il me semble y
avoir fait des pas de géant, vers une plus grande harmonie dans les différents
aspects de ma vie : personnelle, professionnelle, et interpersonnelle
(couple, entre autre). J’ai eu la chance
d’être très bien accompagnée, lors de ces 2 traversées, par des gens
supportant, compétents ainsi que des proches aimants. Je me sens choyée par la
vie. Et je franchi ce pas avec confiance, car je me sens plus équilibrée, plus
vraie, plus entière!
Les enfants sont grands, et deviennent de plus en plus
autonomes. Dans peu de temps, ils auront tous quitté le nid. Mon rôle de mère
prendra une nouvelle forme : les suivre et les aimer a distance. Rester
disponible, comme un phare, dans les moments où ils sentiront qu’ils ont besoin
d’un conseil, d’un calin, d’un mot
d’encouragement. Parent un jour, parent toujours! Toutefois mon rôle, sans perde de
l’importance, perdra de l’intensité. Me laissant plus de temps pour m’occuper
de moi et de mon couple.
Et là je me prépare pour un beau voyage, en Californie, avec
mon compagnon de vie, mon amour, avec qui je partage ma vie depuis de si
nombreuses années (27 ans). On s’était pas mal perdu de vue, avec chacun notre
travail, nos passions, nos enfants… Cet été on a décidé de souffler sur les
braises de notre vie amoureuse. Et ce voyage en couple est une façon pour nous
de rallumer la flamme! Je vous raconterai la suite, nos découvertes,
nos expériences, au cours des prochains jours! À suivre….
lundi 2 septembre 2013
Journée "pèlerinage" en plein coeur de Québec
Le Parc linéaire de la rivière St-Charles... un bijou urbain avec ses 32 km de sentiers le long de d'une très belle rivière sertie dans un profond ravin, parfois paisible, parfois tumultueuse. Parfait pour une longue randonnée, d'une distance et d'une ambiance semblable à certaines étapes du chemin français. En fait, par moments, je me serais cru marcher vers Rocamadour.
J'y rencontrais pour la première fois une amie connue par internet, attirée d'abord par mon premier blog sur mon pèlerinage de 2009. Par la suite, Hélène et moi, on a beaucoup échangé sur le net, partageant sur des sujets généraux à très personnels. Elle a marché aussi sur les chemins français au printemps 2012... Une belle amitié est née. Nous avions bien hâtes de faire connaissance pour de vrai. Toutes les 2 des marcheuses émérites, quoi de mieux qu'une randonnée de 20 km pour cette première rencontre. Et Québec était un choix géographique parfait, plus ou moins a mi-chemin de nos domiciles respectifs.
On s'étaient donc donné RV hier matin, dans notre belle capitale nationale. Puis on s'est rendues à la maison Dorion-Coulombe tout près du parc Victoria, où on prenait une navette (au coût très modique de $5) direction Wendake. On aurait pu monter environ 12 km plus haut, au Lac St-Charles d'où débute le parc, mais 20 km en une journée c'est déjà une bonne distance, ménageant nos forces pour la marche en ville pour se déplacer jusqu'au centre ville et retourner chez nos filles...
Superbe randonnée sous un soleil radieux. Rempli d'échanges, de discussion. Avec le plaisir de constater que le rythme de nos pas d'accommodait très bien. Diner pic-nic au bord de la rivière et fin de notre balade très exactement à notre point de départ. Seul petit évènement cocasse: mon bain de pied dans la boue pour récupérer ma gourde d'eau tombée d'un ponceau alors que j'essayait de saisir sur pellicules un pratiquant d'arts martiaux (sic) J'y tenait a ma bouteille!... beurk! Une gentille employée de parc linéaire nous a ensuite aidé a repérer la micro brasserie La Barberie ainsi que notre restaurant. Nous revoilà donc reparties, à pied pour un autre 2-3 km... En guise de pot du pèlerin, on a commandé une dégustation de bières locales... Et voilà la discussion repartie de plus belle! Sujet principal: échanges de souvenirs de Compostelle! Seule petite déception de la soirée: le restaurant où l'on prévoyait terminer la soirée était fermé. On s'est alors déniché un petit resto. cambodgien, pour terminer la soirée en beauté. J'avais vraiment une impression de revivre une journée pèlerine! Merci mon amie Hélène!
J'y rencontrais pour la première fois une amie connue par internet, attirée d'abord par mon premier blog sur mon pèlerinage de 2009. Par la suite, Hélène et moi, on a beaucoup échangé sur le net, partageant sur des sujets généraux à très personnels. Elle a marché aussi sur les chemins français au printemps 2012... Une belle amitié est née. Nous avions bien hâtes de faire connaissance pour de vrai. Toutes les 2 des marcheuses émérites, quoi de mieux qu'une randonnée de 20 km pour cette première rencontre. Et Québec était un choix géographique parfait, plus ou moins a mi-chemin de nos domiciles respectifs.
On s'étaient donc donné RV hier matin, dans notre belle capitale nationale. Puis on s'est rendues à la maison Dorion-Coulombe tout près du parc Victoria, où on prenait une navette (au coût très modique de $5) direction Wendake. On aurait pu monter environ 12 km plus haut, au Lac St-Charles d'où débute le parc, mais 20 km en une journée c'est déjà une bonne distance, ménageant nos forces pour la marche en ville pour se déplacer jusqu'au centre ville et retourner chez nos filles...
Superbe randonnée sous un soleil radieux. Rempli d'échanges, de discussion. Avec le plaisir de constater que le rythme de nos pas d'accommodait très bien. Diner pic-nic au bord de la rivière et fin de notre balade très exactement à notre point de départ. Seul petit évènement cocasse: mon bain de pied dans la boue pour récupérer ma gourde d'eau tombée d'un ponceau alors que j'essayait de saisir sur pellicules un pratiquant d'arts martiaux (sic) J'y tenait a ma bouteille!... beurk! Une gentille employée de parc linéaire nous a ensuite aidé a repérer la micro brasserie La Barberie ainsi que notre restaurant. Nous revoilà donc reparties, à pied pour un autre 2-3 km... En guise de pot du pèlerin, on a commandé une dégustation de bières locales... Et voilà la discussion repartie de plus belle! Sujet principal: échanges de souvenirs de Compostelle! Seule petite déception de la soirée: le restaurant où l'on prévoyait terminer la soirée était fermé. On s'est alors déniché un petit resto. cambodgien, pour terminer la soirée en beauté. J'avais vraiment une impression de revivre une journée pèlerine! Merci mon amie Hélène!
vendredi 9 août 2013
Philadelphie, ville historique de L'indépendance Américaine
3 aout 2013
Journée déplacement: 8h d'autoroutes sous un ciel clément, sans histoire. Petite demi heure pour passer les douanes (quand même) J'Étais bien contente d'arriver enfin. Ce soir on dors à Philadelphie, Pennsylvanie, USA. Et on prépare nos visites pour les 2 prochains jours ou +. C'est a suivre!
4aout 2013
Journée déplacement: 8h d'autoroutes sous un ciel clément, sans histoire. Petite demi heure pour passer les douanes (quand même) J'Étais bien contente d'arriver enfin. Ce soir on dors à Philadelphie, Pennsylvanie, USA. Et on prépare nos visites pour les 2 prochains jours ou +. C'est a suivre!
4aout 2013
Philadelphie: une ville à découvrir. Aujourd'hui on a faite tour avec l'autobus touristique en AM. Ça ressemble un peu a Washington quand a sa configuration et on s'y sentait comme à Montréal: édifices pas trop en hauteur, espaces verts, circulation pas trop dense... Et aussi une ville pleine d'histoire: celle de l'indépendance des USA. On a pu apercevoir la Liberty Bell (on ira la visiter demain...) de même que pleins de lieux rattachés à Benjamin Franklin (dont l'immense pont, qui rappelle un peu le pont Jacques Cartier, avec sa courbe à la sortie, en plus long) En PM on est allé faire la visite du Pénitencier, que la population relève de ses ruines (il a été laissé à l'abandon pendant 20 ans) Son plus célèbre occupant fut ans conteste le prisonnier Al Capone. Impressionnante et instructive visite. Retour a pied au centre ville avec un petit arrêt dans l'escalier rendu célèbre par Rocky. Ensuite on sort un peu le la ville pour le quartier des stades. On se trouve un hôtel (un peu miteux), souper, puis match de baseball des Philies contre les Braves d'Atlanta. (défaite des Philies). Depuis le départ des expo, je n'étais pas retournée a un match de baseball. Très belle ambiance. Mon père devait y être avec nous, j'en suis certaine, lui qui raffolait du baseball! Donc retour a pied à l'hôtel, petite bière au bar puis dodo... ouf, j'aurai pas a me faire bercer!!!
5aout 2013
Philadelphie jour 2: comme on est dans le coin des stades et qu'Yvon souhaites aller a la pratique des Eagles (football) ce midi, on a dépensé l'AM a dormir tard puis faire un peu de shopping. Ensuite, 2ième stade en 2 jours (un record pour moi) assise à côté d'un "petit gars" qui bavait de plaisir! (loll) . Ensuite, après un peu de difficulté avec les directions le GPS et quelques coups de klaxon... (sont forts les Américains la dessus) on est revenus au centre ville. Visite du musé des sciences de Benjamin Franklin (musée interactif). Seul regret: ne pas avoir les enfants avec nous: très familial comme attraction! Mais bon... J'ai pu voyager dans un cœur géant, pu voir les chaussure grandeur 22 de Shaquille O'Neal. (ouf) On sort ensuite un peu de la ville pour un hôtel abordable et on dégote un très beau petit resto italien. Une bouteille de vin plus tard, je m'écroule sur mon lit! Pas besoin de somnifère: je m'endort toute habillée!
6aout 2013
Philadelphie jour 3:
Aujourd'hui on profite un peu plus du quartier historique de Philadelphie, secteur aperçu du haut de notre bus 2 étages avant-hier. Comme il fait encore beau et chaud en AM, on se rend visiter le hold City House, le Carpenter House, la Liberty bell, : ici se trouve le cœur de l'indépendance et de la constitution américaines. On a pu voir les locaux et l'ameublement de l'époqu...e (1776, 1787) (tribunal et salle de rencontre).Durant cette période, Philadelphie était alors la capitale des USA, et 13 états devaient s'entendre sur leur avenir collectif. Benjamin Franklin, John Adams et Georges Washington furent des acteurs clés... Très instructif! Après un petit diner à la terrasse d'un des plus vieux resto servant le Philly cheese steak ( Le Campos), nous voilà partis pour le Constitution Center, où avec forces détails on revient sur cette riches histoire d'un peuple féru de liberté, avec les hauts et bas de son histoire! À noter que ça a pris quand même, 113 ans pour que les femmes soient considérées égales aux hommes dans ce pays prônant l'égalité!!! Tout de suite sortis du musée, on reprend la route, pour sortir de Philadelphie avant l'heure de pointe. On repasse sur le pont Benjamin franklin, dont on connait maintenant un peu plus l'histoire. On fait un bout avant de s'arrêter juste après avoir quitté l'état du New Jersey, en route pour le retour au Québec. Notre périple s'achève déjà: snif
Aujourd'hui on profite un peu plus du quartier historique de Philadelphie, secteur aperçu du haut de notre bus 2 étages avant-hier. Comme il fait encore beau et chaud en AM, on se rend visiter le hold City House, le Carpenter House, la Liberty bell, : ici se trouve le cœur de l'indépendance et de la constitution américaines. On a pu voir les locaux et l'ameublement de l'époqu...e (1776, 1787) (tribunal et salle de rencontre).Durant cette période, Philadelphie était alors la capitale des USA, et 13 états devaient s'entendre sur leur avenir collectif. Benjamin Franklin, John Adams et Georges Washington furent des acteurs clés... Très instructif! Après un petit diner à la terrasse d'un des plus vieux resto servant le Philly cheese steak ( Le Campos), nous voilà partis pour le Constitution Center, où avec forces détails on revient sur cette riches histoire d'un peuple féru de liberté, avec les hauts et bas de son histoire! À noter que ça a pris quand même, 113 ans pour que les femmes soient considérées égales aux hommes dans ce pays prônant l'égalité!!! Tout de suite sortis du musée, on reprend la route, pour sortir de Philadelphie avant l'heure de pointe. On repasse sur le pont Benjamin franklin, dont on connait maintenant un peu plus l'histoire. On fait un bout avant de s'arrêter juste après avoir quitté l'état du New Jersey, en route pour le retour au Québec. Notre périple s'achève déjà: snif
7aout 2013
Jour 4: retour de Philadelphie. En fait la journée se déroule dans l'état de New York, plus précisément dans la vallée de l'Hudson, section centre et Nord. Après un lever tardif t un déjeuner plutôt ordinaire dans notre hôtel, on part en direction de l'école militaire de West Point . On y visite le musée militaire et on réussit à s'introduire sur le site de l'école pour visiter la "chapelle" (qua...si une cathédrale!) ainsi qu'apercevoir les fondations de l'ancien fort de Putnam . Comme s'était fermé on n'en a pas vu l'intérieur. Ensuite on a filé vers Marlboro pour visiter un vieux moulin à eau datant des années 1700 et ayant servi de lieu de rencontre pour les indépendantistes américains: le Mill House. A nouveau on en a vu que l'extérieur: les dernières visites étaient terminées depuis 1h00! On se dégote un pizzeria pour notre dernier souper en sol américain, puis on file pour le retour en sol canadien! 10h30 on défaisait les valises! Sweet sweet home! J'ai eu droit a une fête d'accueil par mes chiens et une maison plutôt en ordre, par mes ados. Ce soir: dodo dans mon lit!
Note: ce sont les transcription de mon face book. Les photos vont suivre!
mercredi 10 juillet 2013
Ressourcement.
Quand le réservoir d'une voiture est vide, elle ne peux plus avancer. Les humains sont fait pareil. Mais j'ai découvert une merveilleuse façon de faire le plein énergétique. Je l'ai expérimenté à quelques reprises la semaine dernière avant de me rendre au travail. Petite marche dans la nature, avec contact direct avec un arbre, accolade... J'ai mon préféré au Boisé des 12, mon saule pleureur plus que centenaire, suivi d'une série de salutations au soleil (routine de yoga), en pleine nature, histoire de bien huiler la mécanique et bien oxygéner les poumons. La nature est un puits sans fond d'énergie qu'elle ne demande qu'a partager... Suffit de se mettre au diapason avec elle, de lui demander de partager sa force, de la trouver belle et de l'en remercier, de se remplir de gratitude.
Mon saule pleureur au Boisé des 12
Le chemin, est aussi un grand puits de ressourcement: Jean Christophe Ruffin le décrit ainsi, dans son livre: Immortelle randonnée:
"Et là dans cette splendeur (du paysage), le chemin m'a confié son secret. Il n'appartient en propre en aucun culte et , a vrai dire, on peut y mettre tout ce qu'on souhaites. S'il devait être proche d'une religion, ce devrait être la moins religieuse d'entre elle, celle qui ne dit rien de Dieu, mais permet à l'être humain d'en approcher l'existence: Compostelle est un pèlerinage bouddhiste. Il délivre des tourments de la pensée et du désir, il ôte tout vanité de l'esprit et toute souffrance du corps, il efface la rigide enveloppe qui entoure les choses et les sépare de notre conscience, il met le moi en résonnance avec la nature. Comme toute initiation elle pénètre dans l'esprit par le corps, et il est difficile de la faire partager à ceux qui n'ont pas fait cette expérience "
dimanche 7 juillet 2013
Rocamadour et Jacques Cartier
Hier après midi, je suis allé marcher dans un parc à Québec: le parc Linéaire de la rivière St-Charles, avec fille et conjoint. On se cherchait une activité sport/découverte, près de l'appartement de ma fille .Et j'avais le gout de connaitre ce parc dont m'avait parlé mon amie Hélène. Une des sections de ce parc se nomme l'Anse à Cartier. Une petit bras de rivière, la rivière Lairet (deuxième fois de ma vie que j'entend ce nom... la 1ière étant il y a 2 mois, en France) se jette dans la rivière St-Charles qui elle se jette dans le fleuve St-Laurent. Au hasard, je suis tombé sur une sculpture imitant une carcasse de bateau(la petite Hermine) et une croix commémorative du Passage de Jacques Cartier... Puis des panneaux racontant l'histoire de ce lieu:
"Hivers funeste à Havre Ste-Croix:1535-1536.
En octobre 1535 après une expédition a Hochelaga, (Montréal) Jacques Cartier est de retour au confluent de la rivière St-Charles et Lairet. C'est ici a Havre Ste croix qu'il décide d'hiverner. Rapidement le froid intense gèle ses provisions entreposées dans ses navires qui servent d'abri.
Vers la mi-février, presque tout l'équipage souffre du scorbut. Les Stadaconéens préparent une tisane à partir d'un conifère qu'ils nomment Annedda. Les malades refusent d'abord d'en boire, mais quand ils y consentent, ils se rétablissent rapidement. Durant ce pénible hivers, 25 des 110 membres de l'équipage décèdent du scorbut. En mai 1536 Cartier lève l'ancre en laissant derrière lui la petite Hermine faute d'un équipage suffisant. "
Il y a 2 mois (3 mai), une plaque vue a Rocamadour disait:
Ce serait suite a ces prières que les indiens seraient venus à leur secours. Et on m'a aussi raconté, c'est qu'à son retour en France, Jacques Cartier s'est rendu à Rocamadour remercier la vierge pour son intercession.
Tout de même spécial d'avoir foulé les 2 sites à quelques semaines d'intervalle, et un peu par hasard dans les 2 cas!
"Hivers funeste à Havre Ste-Croix:1535-1536.
En octobre 1535 après une expédition a Hochelaga, (Montréal) Jacques Cartier est de retour au confluent de la rivière St-Charles et Lairet. C'est ici a Havre Ste croix qu'il décide d'hiverner. Rapidement le froid intense gèle ses provisions entreposées dans ses navires qui servent d'abri.
Vers la mi-février, presque tout l'équipage souffre du scorbut. Les Stadaconéens préparent une tisane à partir d'un conifère qu'ils nomment Annedda. Les malades refusent d'abord d'en boire, mais quand ils y consentent, ils se rétablissent rapidement. Durant ce pénible hivers, 25 des 110 membres de l'équipage décèdent du scorbut. En mai 1536 Cartier lève l'ancre en laissant derrière lui la petite Hermine faute d'un équipage suffisant. "
Il y a 2 mois (3 mai), une plaque vue a Rocamadour disait:
Ce serait suite a ces prières que les indiens seraient venus à leur secours. Et on m'a aussi raconté, c'est qu'à son retour en France, Jacques Cartier s'est rendu à Rocamadour remercier la vierge pour son intercession.
Notre-Dame de Rocamadour, patronne des marins: une très belle vierge noire.
Tout de même spécial d'avoir foulé les 2 sites à quelques semaines d'intervalle, et un peu par hasard dans les 2 cas!
jeudi 4 juillet 2013
Gus de St-Jacques!
Nouvelle expérience pour mon pèlerinage, cette année. Le chien de mon ami, Gus, nous accompagnait, un Jack Russel de 2 ans.
Comme c'est souvent le cas, ça a eu des avantages et des inconvénients. En gros je dirais que ce fut, somme toute, une agréable expérience. C'est pas donné à tous les chiens, de marcher 400 km. Ça prend un chien actif, en santé et obéissant. Dans les villes et villages, on le gardait en laisse, mais dans les sentiers de campagne, on pouvait le laisser libre de ses allés-venues. Alors il a marché bien plus que ses 400km! Surtout durant les 3 jours où le cousin de Jean-Alex s'est joint à nous, avec sa chienne: Poupette. Alors là ils s'en sont donné a cœur joie! On a bien cru a quelques reprises qu'ils nous rapporteraient le souper, partant allègrement derrière mulots et autres petites bêtes.
Comme on était pas en période de canicule, Gus s'accommodait très bien de cette longue escapade. Il s'abreuvait dans les flaques d'eau, et mangeait soit nos restes de table (qui tombaient toujours de mon côté de table), soit sa moulée que son maître devait transporter dans son sac à dos. Ça m'a beaucoup surprise de voir qu'en France, les compagnons à 4 pattes sont largement acceptés dans les restaurants! Jean-Alex transportait aussi une petit couverture et un contenant pour mettre l'eau de notre ami. Avec la laisse, ne fallait rien de plus à son bonheur. Il était vraiment heureux ce chien: plein d'entrain et d'énergie. Lorsqu'on s'arrêtait pour pique niquer, il s'installait en attente de sa pitance. Puis se trouvait un petit coin à l'ombre et en profitait pour piquer un petit roupillon.
Parmi les côtés positif, je dirais qu'il était attendrissant de voir le maître et le chien développer une belle relation. Ferme et directif au début, Jean-Alex est devenu plus doux , au fur et a mesure que Gus devenait plus obéissant. Fallait faire attention qu'il comprenne qui était le boss. Ainsi, en cas d'urgence (ex une voiture approchait) il devait savoir vers qui se diriger, et ne pas hésiter entre les 2 humains qui l'appelaient. Un autre avantage c'était l'attirance qu'exerçait le chien chez les gens rencontrés, les enfants surtout. Gus s'est même retrouvé dans un vidéo sur You-tube, filmé par un groupe d'enfants ravis d'avoir un divertissement. Et c'était vraiment un plaisir de le voir gambader autour de nous, et quand il était attaché a ma ceinture, il pouvait me donner une traction dans les montées! (mon chien de traineau!)
Côté plus négatifs: c'est loin d'être tous les gites qui acceptent les pèlerins à 4 pattes. Dans le miam miam dodo, il y a un code pour avertir des gites qui d'emblée les refusent. Mais plusieurs n'affichent pas clairement leur accueil canin. Ainsi quand on appelait, et qu'on avisait de sa présence, certains nous refusaient clair et net, même si on expliquait que Gus était un petit chien propre et obéissant. À 2 occasions, le gite réservé (sans avoir précisé qu'il nous accompagnait) nous ont fait des misères: un nous a carrément refusé. Avec l'autre , on a fini par lui trouver un petit coin à l'écart (sous un escalier) . On a eu aussi droit au remontrances des amis des bêtes: un chien ne peut marcher autant. Ça use ses coussinets. On devrait le porter, et non le laisser toujours marcher, etc, etc...
Petite anecdote: dans les derniers jours, Gus a fait une découverte: il a compris que quand on l'appelait, s'il avait pris les devants, plutôt que de venir nous rejoindre en courant et donc remarcher tous ces pas, mieux valait nous attendre, dans un petit coin ombragé! Pas bête ces petites bêtes!
Au final, j'ai bien apprécié la présence de mon nouvel ami Gus de St-Jacques! Il a bien mérité sa pin de coquille St-Jacques, attachée à son collier!
Comme c'est souvent le cas, ça a eu des avantages et des inconvénients. En gros je dirais que ce fut, somme toute, une agréable expérience. C'est pas donné à tous les chiens, de marcher 400 km. Ça prend un chien actif, en santé et obéissant. Dans les villes et villages, on le gardait en laisse, mais dans les sentiers de campagne, on pouvait le laisser libre de ses allés-venues. Alors il a marché bien plus que ses 400km! Surtout durant les 3 jours où le cousin de Jean-Alex s'est joint à nous, avec sa chienne: Poupette. Alors là ils s'en sont donné a cœur joie! On a bien cru a quelques reprises qu'ils nous rapporteraient le souper, partant allègrement derrière mulots et autres petites bêtes.
Comme on était pas en période de canicule, Gus s'accommodait très bien de cette longue escapade. Il s'abreuvait dans les flaques d'eau, et mangeait soit nos restes de table (qui tombaient toujours de mon côté de table), soit sa moulée que son maître devait transporter dans son sac à dos. Ça m'a beaucoup surprise de voir qu'en France, les compagnons à 4 pattes sont largement acceptés dans les restaurants! Jean-Alex transportait aussi une petit couverture et un contenant pour mettre l'eau de notre ami. Avec la laisse, ne fallait rien de plus à son bonheur. Il était vraiment heureux ce chien: plein d'entrain et d'énergie. Lorsqu'on s'arrêtait pour pique niquer, il s'installait en attente de sa pitance. Puis se trouvait un petit coin à l'ombre et en profitait pour piquer un petit roupillon.
Parmi les côtés positif, je dirais qu'il était attendrissant de voir le maître et le chien développer une belle relation. Ferme et directif au début, Jean-Alex est devenu plus doux , au fur et a mesure que Gus devenait plus obéissant. Fallait faire attention qu'il comprenne qui était le boss. Ainsi, en cas d'urgence (ex une voiture approchait) il devait savoir vers qui se diriger, et ne pas hésiter entre les 2 humains qui l'appelaient. Un autre avantage c'était l'attirance qu'exerçait le chien chez les gens rencontrés, les enfants surtout. Gus s'est même retrouvé dans un vidéo sur You-tube, filmé par un groupe d'enfants ravis d'avoir un divertissement. Et c'était vraiment un plaisir de le voir gambader autour de nous, et quand il était attaché a ma ceinture, il pouvait me donner une traction dans les montées! (mon chien de traineau!)
Côté plus négatifs: c'est loin d'être tous les gites qui acceptent les pèlerins à 4 pattes. Dans le miam miam dodo, il y a un code pour avertir des gites qui d'emblée les refusent. Mais plusieurs n'affichent pas clairement leur accueil canin. Ainsi quand on appelait, et qu'on avisait de sa présence, certains nous refusaient clair et net, même si on expliquait que Gus était un petit chien propre et obéissant. À 2 occasions, le gite réservé (sans avoir précisé qu'il nous accompagnait) nous ont fait des misères: un nous a carrément refusé. Avec l'autre , on a fini par lui trouver un petit coin à l'écart (sous un escalier) . On a eu aussi droit au remontrances des amis des bêtes: un chien ne peut marcher autant. Ça use ses coussinets. On devrait le porter, et non le laisser toujours marcher, etc, etc...
Petite anecdote: dans les derniers jours, Gus a fait une découverte: il a compris que quand on l'appelait, s'il avait pris les devants, plutôt que de venir nous rejoindre en courant et donc remarcher tous ces pas, mieux valait nous attendre, dans un petit coin ombragé! Pas bête ces petites bêtes!
Au final, j'ai bien apprécié la présence de mon nouvel ami Gus de St-Jacques! Il a bien mérité sa pin de coquille St-Jacques, attachée à son collier!
dimanche 30 juin 2013
Résilience!
Récemment, 'ai eu la chance d'assister a 2 formations sur la résilience. Ce sujet me passionne depuis des lustres. J'ai lu tous les livres de Cyrulnik, dont le dernier: Sauve-toi, la vie t'appelle... Voici mes découvertes:
Depuis la nuit des temps, notre cerveau est conçu pour réagir aux dangers qui nous entourent. Pour ce faire, pour assurer notre survie, il s'est donc créé une facilitation d'utilisation du lobe préfrontal Droit. Les études ont découvert que les gens résilients ont une capacité d'utiliser de facon plus efficace leur cerveau préfrontal Gauche. D'autres études ont aussi démontré que des activités de centration, de compassion, de méditations... facilitent l'activation du cerveau Gauche. Comme le cerveau est plastique, il demeure a notre portée de développer une prédispositon à la résilience. Notamment, façonner des intensions positives (pour soi et surtout pour les autres) et donner forme à ces intentions sont des façon de modifier notre structure neuronale*
Pour susciter la résilience il est sain de se mettre en action, ou d'aider l'autre a le faire. Mais pas dans n'importe quelle activité. Certaines sont vide de sens, ne sont que de l'activisme. Les activités porteuses de sens qui éveillent la résilience sont celle qui répondent a 1 ou plusieurs des caractéristiques suivantes: 1- La centration: Un mouvement répétitif- parfois même en apparence inutile-comme une balade à pied vers nulle part pour se libérer de sa fébrilité 2- La contemplation: Des activités telles la prière, la méditation, l'ouverture à la beauté à l'émerveillement 3- La création: Des activités qui comblent notre besoin de beauté et de créer, ne serait-ce que pour soi 4- La contribution: Des activités qui nous permettent de redonner, d'être des citoyens productifs et valorisés 5- La communion: Des activités qui renforcent nos liens d'appartenance- se sentir reliés au Vivant*
*Tiré des notes de cours de Rachel Thibault: Ergothérapie et résilience
Brigitte Lavoie lors d'une vidéoconférence "Soutenir l'espoir après un drame: psychologie positive et approche orientée vers les solutions", nous a entretenu sur ce qu'on peux faire pour aider à soutenir l'espoir chez les gens qui traversent un drame (ex: annonce d'un diagnostic de cancer, perte d'un être cher, subitement). C'est donc aussi une approche pour soutenir, susciter la résilience chez nos clients , nos proches... Voici un résumé de ces outils:
-Valider la personne dans ce qu'elle vit et ressent: c'est réel et justifié. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de ressentir après un évènement (présent)
-Lui rappeler que ce qu'elle vit n'est pas permanent: lui faire remarquer les petites améliorations quotidiennes (présent)
-Lors de tragédies vécues dans le passé: elle a su utiliser des forces(lesquelles?) pour passer au travers et que des choses ont alors changé pour le mieux (ce moment était un Y elles sont devant un nouveau Y) (passé)
-Parler de croissance post-traumatique: ce qui pourra ressortir de positif après un drame. ex: nouveaux choix de vie à cause de cet évènement, (futur)
-Se donner la permission de faire des choses qu'ils aiment, où le temps s'arrête(flow) (présent)
-Aider à trouver un sens à ce qui leur est arrivé; transformer ce qui les a blessé , pour que ça ne soit pas arrivé pour rien (présent/futur)
-se projeter, s'imaginer un moment dans le futur où le pire sera passé... décrire comment ils seront alors et ce qu'ils auront fait pour s'en sortir (futur)
Ce qui m'interpelle dans ces 2 formations, c'est l'idée qu'on peut devenir des tuteurs de résilience pour nos patients. On peut faire une différence, de part notre savoir faire et notre savoir être, et ce , au delà des techniques, des équipements, des entrainements... Je penses a mes clients qui doivent subitement vivre avec un handicap: hémiplégie post AVC, amputation, ou mes clients qui s'acheminent vers une fin de vie (cancer ou autre maladie en stade terminal). C'est intéressant d'avoir un coffre à outil rempli de nouvelle idées, pour les aider à rebondir... ¨Ca me rejoint beaucoup.
Depuis la nuit des temps, notre cerveau est conçu pour réagir aux dangers qui nous entourent. Pour ce faire, pour assurer notre survie, il s'est donc créé une facilitation d'utilisation du lobe préfrontal Droit. Les études ont découvert que les gens résilients ont une capacité d'utiliser de facon plus efficace leur cerveau préfrontal Gauche. D'autres études ont aussi démontré que des activités de centration, de compassion, de méditations... facilitent l'activation du cerveau Gauche. Comme le cerveau est plastique, il demeure a notre portée de développer une prédispositon à la résilience. Notamment, façonner des intensions positives (pour soi et surtout pour les autres) et donner forme à ces intentions sont des façon de modifier notre structure neuronale*
Pour susciter la résilience il est sain de se mettre en action, ou d'aider l'autre a le faire. Mais pas dans n'importe quelle activité. Certaines sont vide de sens, ne sont que de l'activisme. Les activités porteuses de sens qui éveillent la résilience sont celle qui répondent a 1 ou plusieurs des caractéristiques suivantes: 1- La centration: Un mouvement répétitif- parfois même en apparence inutile-comme une balade à pied vers nulle part pour se libérer de sa fébrilité 2- La contemplation: Des activités telles la prière, la méditation, l'ouverture à la beauté à l'émerveillement 3- La création: Des activités qui comblent notre besoin de beauté et de créer, ne serait-ce que pour soi 4- La contribution: Des activités qui nous permettent de redonner, d'être des citoyens productifs et valorisés 5- La communion: Des activités qui renforcent nos liens d'appartenance- se sentir reliés au Vivant*
*Tiré des notes de cours de Rachel Thibault: Ergothérapie et résilience
Brigitte Lavoie lors d'une vidéoconférence "Soutenir l'espoir après un drame: psychologie positive et approche orientée vers les solutions", nous a entretenu sur ce qu'on peux faire pour aider à soutenir l'espoir chez les gens qui traversent un drame (ex: annonce d'un diagnostic de cancer, perte d'un être cher, subitement). C'est donc aussi une approche pour soutenir, susciter la résilience chez nos clients , nos proches... Voici un résumé de ces outils:
-Valider la personne dans ce qu'elle vit et ressent: c'est réel et justifié. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de ressentir après un évènement (présent)
-Lui rappeler que ce qu'elle vit n'est pas permanent: lui faire remarquer les petites améliorations quotidiennes (présent)
-Lors de tragédies vécues dans le passé: elle a su utiliser des forces(lesquelles?) pour passer au travers et que des choses ont alors changé pour le mieux (ce moment était un Y elles sont devant un nouveau Y) (passé)
-Parler de croissance post-traumatique: ce qui pourra ressortir de positif après un drame. ex: nouveaux choix de vie à cause de cet évènement, (futur)
-Se donner la permission de faire des choses qu'ils aiment, où le temps s'arrête(flow) (présent)
-Aider à trouver un sens à ce qui leur est arrivé; transformer ce qui les a blessé , pour que ça ne soit pas arrivé pour rien (présent/futur)
-se projeter, s'imaginer un moment dans le futur où le pire sera passé... décrire comment ils seront alors et ce qu'ils auront fait pour s'en sortir (futur)
Ce qui m'interpelle dans ces 2 formations, c'est l'idée qu'on peut devenir des tuteurs de résilience pour nos patients. On peut faire une différence, de part notre savoir faire et notre savoir être, et ce , au delà des techniques, des équipements, des entrainements... Je penses a mes clients qui doivent subitement vivre avec un handicap: hémiplégie post AVC, amputation, ou mes clients qui s'acheminent vers une fin de vie (cancer ou autre maladie en stade terminal). C'est intéressant d'avoir un coffre à outil rempli de nouvelle idées, pour les aider à rebondir... ¨Ca me rejoint beaucoup.
samedi 29 juin 2013
Des gites, des hommes/femmes hotes... et une expérience difficile!
Quand on marche sur les chemins de Compostelle, les pèlerins dorment dans des gites, tenus soit par des communautés religieuses, des bénévoles, ou des particuliers (gites privés) Beaucoup de ces hôtes (hopitaliéros en Espagne) sont animées par l'esprit du chemin. Elles ont souvent vécu le chemin en ayant été aussi des pèlerins. Elles sont alors très compréhensives des difficultés et émotions vécues par les pèlerins et pour la plupart ils sont généreux, accueillants, voir passionnés... Un des beaux souvenirs que je garde de mon pèlerinage de cette année, c'est le gite : Au repère de Bona, à Dallas, tout près de St-Privat d'Allier. En fait c'est un centre équestre qui accueille d'abord des enfants handicapés pour qq jours de vacances (en plus d'être un accueil jacquaire) . Le jeune couple qui tient ce gite, Hélène et Nicolas, travaillent fort a mettre sur pied un centre éducatif et divertissant, une expérience enrichissante pour ces jeunes et moins jeunes qui n'ont pas aisément accès a des loisirs adaptés. Vous comprendrez que mon coté ergo était ravi. Je suis même allé visité leur chambre et salle de bain adaptée... loll. Ce sont des gens de cœur, des passionnés. On s'y sentait vite très à l'aise.
Dans mes coups de cœur, je ne peux passer sous silence le gite de mon ami Jean-Alex. Son "arche de St-Jacques, à St-Jean Soleymieux, à 3-4 jours de marche du Puy en Velay, se trouve sur le chemin qui part de Lyon (ou chemin Cluny). Ce fut mon point de départ, mon premier gite. Jean-Alex Pitiot, le propriétaire, pèlerin d'expérience, nous y reçoit avec chaleur, en donativo, en accueil chrétien. Il raconte que c'est sa façon de redonner un peu au chemin de ce qu'il a reçu, et c'est aussi pour lui une façon de garder contact avec le chemin. Sa maison superbement décorée d'antiquités, peut recevoir 4-5 personnes à la fois. Vous y passerez une agréable soirée, a discuter du chemin, ou de tout autre sujet. Et Jean-Alex est de très bon conseil pour alléger les sacs trop lourds, ennemi des pèlerins.
Un autre gite coup de cœur, fut le l'abbaye Ste-Foy, à Conques. Tendinite oblige, on y a passé 2 nuits. C'est vraiment une toute autre catégorie d'hébergement, puisque logé dans un Abbaye. Plusieurs dortoirs et chambres accueillent plusieurs dizaines de pèlerins à la fois, a l'aide d'un groupe de bénévoles d'expérience. La grande salle a manger est organisée pour respecter les traditions d'accueil chrétien et pour être efficace. On y chante le Ultreia, avant de gouter les mets simples, mais abondants et soutenants. J'y ai rencontré une jeune famille (parents + 4 enfants de 2 à 11 ans) qui partaient pour un bout de chemin d'une semaine, accompagnés de 2 ânes.
Vue sur L'abbaye Ste-Foy
On s'est arrêté dans quelques gites communaux, où un membre du personnel municipal était chargé de nous inscrire, puis quittait, nous laissant profiter des installations à notre guise. L'intérêt de ces gites c'est que plutôt intime (chambres de 4 a 6 personnes) et peu couteux. Et accessible pour notre ami à 4 pattes, Gus. Ces soirs là c'était souper resto... pas envie de popotter...
Gite communal de Sauges: un dortoir pour nous 4= apéro intime
Je veux aussi souligner quelques gites très sympathique où le menu en demi pension, variait de bon à excellent. Petit gite privé très chaleureux, à Decazeville: les volets bleus. L'incontournables domaine du Sauvage, où on loge dans un bâtiment digne des films de cape et d'épée, en pleine campagne, loin de tout! Et La ferme du Barry, à Aumont-Aubrac, avec son fameux Aligot, une pâtée de fromage, pomme de terre et ail.... délicieux
Ferme du Barry et son célèbre Aligot... miummm
Y'a aussi des expériences plus difficiles, qui sont là sans doute pour nous faire cheminer. Heureusement elles sont moins nombreuses. Je n'en ai connu que 2. La première était reliée au fait qu'on avait Gus, en partie du moins. Au Puys-en Velay, les responsables de l'accueil St-François (des religieuses), ont commencé a nous faire poiroter, quand ils l'ont aperçu. Au début, il n'y avait pas d'endroit pour lui, puis quand on a commencer a parler de quitter, ils lui ont trouvé un petit coin sous un escalier. Ensuite on devait passer à tour de rôle au "confessionnal" pour une inscription formelle, avant que l'on daigne nous montrer notre dortoir. Les inscriptions ne débutaient pas avant 16h30, on a eu notre tour que vers 17h30, même si on y avait déposé nos sacs très tôt (avant 16h00) Avec tout ça, on a pas pu aller visiter l'église St-Michel, en haut de son pic rocheux (déception)
Mais le pire accueil fut à Lacapelle-Marival, sur la variante de Rocamadour. D'abord dire qu'on nous a fait "la charité" de nous accueillir en surnuméraire, en dernière minute... Notre hôte à "gentiment" ajouté un matelas (sans drap) dans un coin de la cuisine .Il a aussi ajouté 2 couverts, mais pour le même prix que les autres pèlerins on nous a servi des pates réchauffées et infectes. On était rationné sur le pain (une tranche chacun) et sur le vin. Impression d'entrer dans l'armée, à notre arrivée, alors qu'on nous faisait la liste interminable des règlements de la maison: c'est qu'ils ont une phobie des punaises de lit. Et on se sentait un peu comme ça, des punaises de lit. Notre cher hôte avait le don, sous des airs de grande générosité, de vous regarder de haut, et de vous écraser de ses jugements.(type du parfait manipulateur) Donc je ne recommande pas La Halte de Lacapelle.
Souper chaleureux au Repère de Bona (avec notre hôte: Hélène)
Dans mes coups de cœur, je ne peux passer sous silence le gite de mon ami Jean-Alex. Son "arche de St-Jacques, à St-Jean Soleymieux, à 3-4 jours de marche du Puy en Velay, se trouve sur le chemin qui part de Lyon (ou chemin Cluny). Ce fut mon point de départ, mon premier gite. Jean-Alex Pitiot, le propriétaire, pèlerin d'expérience, nous y reçoit avec chaleur, en donativo, en accueil chrétien. Il raconte que c'est sa façon de redonner un peu au chemin de ce qu'il a reçu, et c'est aussi pour lui une façon de garder contact avec le chemin. Sa maison superbement décorée d'antiquités, peut recevoir 4-5 personnes à la fois. Vous y passerez une agréable soirée, a discuter du chemin, ou de tout autre sujet. Et Jean-Alex est de très bon conseil pour alléger les sacs trop lourds, ennemi des pèlerins.
Jean-Alex, dans la salle a diner de son gite: l'arche de st-Jacques
Un autre gite coup de cœur, fut le l'abbaye Ste-Foy, à Conques. Tendinite oblige, on y a passé 2 nuits. C'est vraiment une toute autre catégorie d'hébergement, puisque logé dans un Abbaye. Plusieurs dortoirs et chambres accueillent plusieurs dizaines de pèlerins à la fois, a l'aide d'un groupe de bénévoles d'expérience. La grande salle a manger est organisée pour respecter les traditions d'accueil chrétien et pour être efficace. On y chante le Ultreia, avant de gouter les mets simples, mais abondants et soutenants. J'y ai rencontré une jeune famille (parents + 4 enfants de 2 à 11 ans) qui partaient pour un bout de chemin d'une semaine, accompagnés de 2 ânes.
Vue sur L'abbaye Ste-Foy
On s'est arrêté dans quelques gites communaux, où un membre du personnel municipal était chargé de nous inscrire, puis quittait, nous laissant profiter des installations à notre guise. L'intérêt de ces gites c'est que plutôt intime (chambres de 4 a 6 personnes) et peu couteux. Et accessible pour notre ami à 4 pattes, Gus. Ces soirs là c'était souper resto... pas envie de popotter...
Gite Communal de St-Paulien: il n'y avait que notre groupe, donc chacun sa chambre
Gite communal de Sauges: un dortoir pour nous 4= apéro intime
Je veux aussi souligner quelques gites très sympathique où le menu en demi pension, variait de bon à excellent. Petit gite privé très chaleureux, à Decazeville: les volets bleus. L'incontournables domaine du Sauvage, où on loge dans un bâtiment digne des films de cape et d'épée, en pleine campagne, loin de tout! Et La ferme du Barry, à Aumont-Aubrac, avec son fameux Aligot, une pâtée de fromage, pomme de terre et ail.... délicieux
Ferme du Sauvage: superbe bâtiment médiéval, au milieu de nulle part!
Ferme du Barry et son célèbre Aligot... miummm
Y'a aussi des expériences plus difficiles, qui sont là sans doute pour nous faire cheminer. Heureusement elles sont moins nombreuses. Je n'en ai connu que 2. La première était reliée au fait qu'on avait Gus, en partie du moins. Au Puys-en Velay, les responsables de l'accueil St-François (des religieuses), ont commencé a nous faire poiroter, quand ils l'ont aperçu. Au début, il n'y avait pas d'endroit pour lui, puis quand on a commencer a parler de quitter, ils lui ont trouvé un petit coin sous un escalier. Ensuite on devait passer à tour de rôle au "confessionnal" pour une inscription formelle, avant que l'on daigne nous montrer notre dortoir. Les inscriptions ne débutaient pas avant 16h30, on a eu notre tour que vers 17h30, même si on y avait déposé nos sacs très tôt (avant 16h00) Avec tout ça, on a pas pu aller visiter l'église St-Michel, en haut de son pic rocheux (déception)
chambre-dortoir à l'accueil St-François
Mais le pire accueil fut à Lacapelle-Marival, sur la variante de Rocamadour. D'abord dire qu'on nous a fait "la charité" de nous accueillir en surnuméraire, en dernière minute... Notre hôte à "gentiment" ajouté un matelas (sans drap) dans un coin de la cuisine .Il a aussi ajouté 2 couverts, mais pour le même prix que les autres pèlerins on nous a servi des pates réchauffées et infectes. On était rationné sur le pain (une tranche chacun) et sur le vin. Impression d'entrer dans l'armée, à notre arrivée, alors qu'on nous faisait la liste interminable des règlements de la maison: c'est qu'ils ont une phobie des punaises de lit. Et on se sentait un peu comme ça, des punaises de lit. Notre cher hôte avait le don, sous des airs de grande générosité, de vous regarder de haut, et de vous écraser de ses jugements.(type du parfait manipulateur) Donc je ne recommande pas La Halte de Lacapelle.
Racoin-lit pour pèlerin sur-numéraire, avec vue sur séchage de vêtements....
dimanche 23 juin 2013
Rituel dodo
Alors que je marchais, au départ de Puy-en-Velay, ça faisait déjà 3-4 nuits que je faisais de l'insomnie. Je commençais a être épuisée. Faut dire que c'est pas nouveau pour moi cette incapacité a dormir, quand je suis ailleur que chez moi (en 2009 j'ai vécu la même chose). Alors en marchant, sous la pluie, un peu a l'écart des autres, je me suis sérieusement questionné sur le sens de ces insomnies et surtout sur: comment en venir a bout. C'était "vital" de trouver une solution... ça pouvait compromettre le reste de mon périple! Et là la réponse m'est tombé dessus, comme un éclair de lucidité! C'est la petite Carmen, en moi, qui a peur, la nuit, qui lutte contre le sommeil. Elle a peur des bruits insolites, du grand méchant loup... Et peut être d'autre chose de plus ancien encore, sur lequel je ne peux attacher de souvenirs (toute petite, je devais me bercer, à 4 pattes dans mon lit de bébé, me frappant la tête, à la tête de mon lit, pour réussir à dormir) Alors j'ai créé mon rituel-dodo: le soir en me couchant, je plaçais mon journal avec une photo de moi enfant, sous mon oreiller, et j'y attachais mon canif (symbole de moyen de défense). Puis je lui parlais: lui faisait la promesse que je veillerais sur elle, qu'il ne lui arriverait rien, qu'elle pouvait se détendre et dormir sur ses 2 oreilles, puisque je la protégeais, et ne la laisserait jamais tomber... Et j'ai joué sur un autre tableau: Jean-Alex. J'avais beau avoir confiance en lui, mais je sentais aussi que dormir dans une chambre, parfois seule avec un homme dans le lit voisin, ça pouvait très bien être ressenti comme une menace par la petite fille. Je lui ai donc écrit une lettre que je lui ai remis le lendemain, jour de la tempète de neige. Il a accepté le rôle de protecteur que je lui confiais. Il est devenu mon grand frère... Cette journée merdique coté température, éprouvante, est devenue l'élément majeur de mon pélerinage. (c'était éprouvant physiquement mais surtout émotivement, l'extérieur s'étant mis au diapason de la tempête intérieure) Et ça a superbement marché: plus aucune insomnie!!! . Et j'ai pu vivre une superbe histoire de confiance avec mon nouveau Grand frère Jean-Alex.
Et voila, ma belle histoire de pèlerinage.
Blizzard qui colle la neige aux arbres
Et voila, ma belle histoire de pèlerinage.
Chapelle Ste-Madeleine: remise de la lettre
Tempête sur le chemin: quelques km avant Saugues
Jonquilles sauvages qui résistent: le printemps triomphe de l'hivers
lundi 17 juin 2013
Le pélerinage, comme expérience spirituelle
Ça fait plusieurs fois qu'on me demande: en quoi marcher Compostelle ça a rapport avec la spiritualité? Ça a rapport avec la religion???
Tout d'abord précisons que l'on confond souvent religion et spiritualité. Les 2 peuvent être intimement reliés si un adepte d'une religion y puise sa relation avec le divin en Soi et autour de soi et avec plus Grand que soi... Mais une personne non croyante peut être une personne très spirituelle alors qu'une personne pratiquant une religion, peut demeurer déconnectée de sa spiritualité, si elle ne fait que pratiquer des gestes, des rituels sans se brancher à de son vécu intérieur. Au départ, le pélerinage de Compostelle était lié a la religion catholique, effectivement. On partait de sa maison et se rendait jusqu'a la tombe de l'apotre Jacques pour se receuillir. On acceptait de tout quitter, de faire pénitence, de vivre pauvrement de la charité des paysants... Les difficultés du chemin permettaient de se purifier, d'expier, afin de se présenter devant l'apotre avec un coeur pur. Aujourd'hui le chemin a bien changé. Mais pour plusieurs, il demeure une expérience spirituelle, qu'ils soient des catholiques pratiquants ou non. Certains randonneurs sont totalement athés... Il y a autant de raison de faire de pélerinage qu'il y a de pélerins...
Spiritualité: le but de la spiritualité est une exploration profonde de l'intériorité, conduisant à l'éveil sprituel, une conversion intime, ou l'accession à un état de conscience modifiée et durable.(dans Wikipédia) Alors en quoi, marcher des kms jours après jours peut-il être une expérience spirituelle?
J'y vais de mes humbles explications: d'abord on accepte de quitter sa routine quotidienne et sa zone de confort. On part avec peu de choses, un minimum, l'essentiel en fait. On fait donc pour quelque temps abstraction du confort matériel. Et on s'engage sur des chemins millénaires, traversés par des millions de personnes avant nous, des chemins d'où émergent une énergie palpable, prenante, envoutante... Puis on marche: on marche pour gober les kms et s'approcher chaque jour un peu plus de notre but. Mais on marche surtout pour le plaisir de marcher. Le rythme de nos pas peut nous transporter alors en Soi par moments, comme une transe, comme en état d'hypnose...
"Dans le silence et la solitude on n'entend plus que l'essentiel"(sur un monument à l'entrée d'Aubrac)
Et puis y'a des moments de douleur physique (ampoules, tendinites...) et d'épuisement.Y'a des moments où les éléments extérieurs se liguent contre nous (jours de pluie, de neige, de canicule...) Des moments où on a l'impression d'aller au bout de ses limites et où on se découvre comme personne. Où on arrive a être fière des efforts consentis, des petits exploits atteints... Parfois, juste contents d'avoir terminé la journée, sans savoir si demain on aura le courage de repartir...
Aussi, y'a les contacts avec les autres: pélerins, hôtes, villageois, commerçants... Tous ces gens que l'on croise, que l'on découvre, que l'on évite, selon le gré de nos humeurs. Ces amitiés que l'on développe, qui durent quelques heures ou plusieurs années... Certains croisent notre chemin sans laisser de trace. D'autres ont plus ou moins d'influence sur notre démarche personnelle. Il y a ceux avec qui on décide de partir, avec qui parfois on décide finalement de vivre l'expérience séparément, Il y a ceux qu'on rencontre au tournant d'un chemin un jour, 2 jours... puis dont on partage des discussions des vécus très personnels. Des gens en quête de sens, en deuil, ... ou juste là pour décrocher d'une vie trop chargée qu'ils ont choisi de mettre entre parenthèse, le temps de souffler un peu...
Enfin y'a la solitude... attirante ou effrayante, choisie ou non, quelques minutes à plusieurs jours... Saine solitude. Celle nécessaire à cette croissance personnelle et spirituelle!
Tout d'abord précisons que l'on confond souvent religion et spiritualité. Les 2 peuvent être intimement reliés si un adepte d'une religion y puise sa relation avec le divin en Soi et autour de soi et avec plus Grand que soi... Mais une personne non croyante peut être une personne très spirituelle alors qu'une personne pratiquant une religion, peut demeurer déconnectée de sa spiritualité, si elle ne fait que pratiquer des gestes, des rituels sans se brancher à de son vécu intérieur. Au départ, le pélerinage de Compostelle était lié a la religion catholique, effectivement. On partait de sa maison et se rendait jusqu'a la tombe de l'apotre Jacques pour se receuillir. On acceptait de tout quitter, de faire pénitence, de vivre pauvrement de la charité des paysants... Les difficultés du chemin permettaient de se purifier, d'expier, afin de se présenter devant l'apotre avec un coeur pur. Aujourd'hui le chemin a bien changé. Mais pour plusieurs, il demeure une expérience spirituelle, qu'ils soient des catholiques pratiquants ou non. Certains randonneurs sont totalement athés... Il y a autant de raison de faire de pélerinage qu'il y a de pélerins...
Spiritualité: le but de la spiritualité est une exploration profonde de l'intériorité, conduisant à l'éveil sprituel, une conversion intime, ou l'accession à un état de conscience modifiée et durable.(dans Wikipédia) Alors en quoi, marcher des kms jours après jours peut-il être une expérience spirituelle?
J'y vais de mes humbles explications: d'abord on accepte de quitter sa routine quotidienne et sa zone de confort. On part avec peu de choses, un minimum, l'essentiel en fait. On fait donc pour quelque temps abstraction du confort matériel. Et on s'engage sur des chemins millénaires, traversés par des millions de personnes avant nous, des chemins d'où émergent une énergie palpable, prenante, envoutante... Puis on marche: on marche pour gober les kms et s'approcher chaque jour un peu plus de notre but. Mais on marche surtout pour le plaisir de marcher. Le rythme de nos pas peut nous transporter alors en Soi par moments, comme une transe, comme en état d'hypnose...
"Dans le silence et la solitude on n'entend plus que l'essentiel"(sur un monument à l'entrée d'Aubrac)
Et puis y'a des moments de douleur physique (ampoules, tendinites...) et d'épuisement.Y'a des moments où les éléments extérieurs se liguent contre nous (jours de pluie, de neige, de canicule...) Des moments où on a l'impression d'aller au bout de ses limites et où on se découvre comme personne. Où on arrive a être fière des efforts consentis, des petits exploits atteints... Parfois, juste contents d'avoir terminé la journée, sans savoir si demain on aura le courage de repartir...
Aussi, y'a les contacts avec les autres: pélerins, hôtes, villageois, commerçants... Tous ces gens que l'on croise, que l'on découvre, que l'on évite, selon le gré de nos humeurs. Ces amitiés que l'on développe, qui durent quelques heures ou plusieurs années... Certains croisent notre chemin sans laisser de trace. D'autres ont plus ou moins d'influence sur notre démarche personnelle. Il y a ceux avec qui on décide de partir, avec qui parfois on décide finalement de vivre l'expérience séparément, Il y a ceux qu'on rencontre au tournant d'un chemin un jour, 2 jours... puis dont on partage des discussions des vécus très personnels. Des gens en quête de sens, en deuil, ... ou juste là pour décrocher d'une vie trop chargée qu'ils ont choisi de mettre entre parenthèse, le temps de souffler un peu...
Enfin y'a la solitude... attirante ou effrayante, choisie ou non, quelques minutes à plusieurs jours... Saine solitude. Celle nécessaire à cette croissance personnelle et spirituelle!
dimanche 16 juin 2013
Papillons
Hier, je suis allé marcher seule au mont St-Hilaire. J'en ai profité pour relever un défi personnel: franchir les 3 sommets en une randonnée. Au total environ 15 km de montées/ descentes. J'avais férocement envie de marcher et de pousser la machine! Le chemin me manque!
Mais ce défi relevé n'est que l'aspect physique de l'expérience. La solitude faisait parti du défi de même que l'effet inévitable d'une marche solitaire, sur plusieurs km, dans la nature: un voyage intérieur, rythmé par mes pas et la musique d'Harmonium dans une oreille et celle de dame nature dans l'autre. Et moi qui pensait avoir de la difficulté à gérer la solitude. Dans un environnement sécurisé, sur un trajet que je connais, elle fait beaucoup moins peur.
Au retour de mon pélerinage, j'ai décidé de poursuivre mon cheminement personnel, vivant une importante période de remise en question, à l'aube de mes 50 ans. Donc, appuyée dans ma démarche, je revois les fantomes du passé. Après avoir remué tous ces vieux souvenirs, parfois pénibles, j'en suis venu à la conclusion que je devais ME pardonner mes comportements, mes inactions d'enfant, en resituant tout ça avec le contexte de cette époque... histoire de me libérer de ces boulets que je traine depuis trop longtemps. C'est l'exercice que j'ai fait du haut du Pain de sucre, au mont St-Hilaire. J'ai donc inscrit sur de petits feuillets ces mots lourds de reproches, ces paroles culpabilisantes, puis les ai déchiqueté, et les ai semé au 4 vents.
Je suis restée près d'une heure a admirer (et photographier) ce ballet ailé.... avant de reprendre mon périple, et franchir les 2 derniers sommets, dans la légèreté et l'allégresse.
"Se pardonner = laisser les mots (maux) de la culpabilité s'envoler comme de légers papillons!"
Mais ce défi relevé n'est que l'aspect physique de l'expérience. La solitude faisait parti du défi de même que l'effet inévitable d'une marche solitaire, sur plusieurs km, dans la nature: un voyage intérieur, rythmé par mes pas et la musique d'Harmonium dans une oreille et celle de dame nature dans l'autre. Et moi qui pensait avoir de la difficulté à gérer la solitude. Dans un environnement sécurisé, sur un trajet que je connais, elle fait beaucoup moins peur.
Au retour de mon pélerinage, j'ai décidé de poursuivre mon cheminement personnel, vivant une importante période de remise en question, à l'aube de mes 50 ans. Donc, appuyée dans ma démarche, je revois les fantomes du passé. Après avoir remué tous ces vieux souvenirs, parfois pénibles, j'en suis venu à la conclusion que je devais ME pardonner mes comportements, mes inactions d'enfant, en resituant tout ça avec le contexte de cette époque... histoire de me libérer de ces boulets que je traine depuis trop longtemps. C'est l'exercice que j'ai fait du haut du Pain de sucre, au mont St-Hilaire. J'ai donc inscrit sur de petits feuillets ces mots lourds de reproches, ces paroles culpabilisantes, puis les ai déchiqueté, et les ai semé au 4 vents.
Et voila que dame nature m'offre en récompense un très beau présent: une volée de papillons multicolores! Comme si les mots (maux) avaient pris la légèreté de fées ailées!
Comme si chaque petit fragment de papier devenait crysalide, puis papillon! Quelle joie intense, quel soulagement, quel moment sublime!
Je suis restée près d'une heure a admirer (et photographier) ce ballet ailé.... avant de reprendre mon périple, et franchir les 2 derniers sommets, dans la légèreté et l'allégresse.
"Se pardonner = laisser les mots (maux) de la culpabilité s'envoler comme de légers papillons!"
samedi 15 juin 2013
Nouveau départ!
Ayant perdu les coordonnées pour me brancher à mon ancien blog (http//:lavie_unlongpelerinage.blogspot.com), je n'ai trouvé qu'un moyen de recommencer a publier: créer un nouveau blog. Mes anciens textes demeurent sur l'autre site, libre à vous de les lire à l'adresse ci-haut mentionnée.
Il y a un mois, je revenais d'un 3 semaines de marche sur les chemins de Compostelle, en France: La Via Podiensis(chemin du Puy en Velay à Ronceveaux) Il s'agissait en fait d'une 2ième expérience, puisque j'ai marché Le Camino Francès en 2009 (section espagnole qui se termine a St-Jacques de compostelle)
Quelle(s) expérience(s)! Je ne peux faire autrement que de la raconter et de parler des retombées. On revient changé de ce genre d'expérience. Comme l'eau de source qui se heurte aux rocher, dévale les pentes, se perd et se retrouve, la vie, le chemin, nous permettent de se rendre vers une clarté intérieure et une limpidité extérieure... C'est un ami du chemin, Jean-Alex, qui a commencé à m'appeler ainsi: eau de source. Ça m'a beaucoup touché.... C'est vrai que les épreuves de la vie m'ont façonnée, que plus je chemine, plus je deviens vraie, authentique. Que plus je travaille a éclairer les zones d'ombre en moi, plus je me dégage des blessures du passé, alors plus je me sent devenir comme cette eau de source!
Alors voilà c'est reparti... Bienvenue a mes anciens et nouveaux lecteurs.
Sur le chemin avant Rocamadour, sentier traversant des anciens moulins en ruine et longeant un petit ruisseau.
Il y a un mois, je revenais d'un 3 semaines de marche sur les chemins de Compostelle, en France: La Via Podiensis(chemin du Puy en Velay à Ronceveaux) Il s'agissait en fait d'une 2ième expérience, puisque j'ai marché Le Camino Francès en 2009 (section espagnole qui se termine a St-Jacques de compostelle)
Quelle(s) expérience(s)! Je ne peux faire autrement que de la raconter et de parler des retombées. On revient changé de ce genre d'expérience. Comme l'eau de source qui se heurte aux rocher, dévale les pentes, se perd et se retrouve, la vie, le chemin, nous permettent de se rendre vers une clarté intérieure et une limpidité extérieure... C'est un ami du chemin, Jean-Alex, qui a commencé à m'appeler ainsi: eau de source. Ça m'a beaucoup touché.... C'est vrai que les épreuves de la vie m'ont façonnée, que plus je chemine, plus je deviens vraie, authentique. Que plus je travaille a éclairer les zones d'ombre en moi, plus je me dégage des blessures du passé, alors plus je me sent devenir comme cette eau de source!
Alors voilà c'est reparti... Bienvenue a mes anciens et nouveaux lecteurs.
Sur le chemin avant Rocamadour, sentier traversant des anciens moulins en ruine et longeant un petit ruisseau.
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