mercredi 10 juillet 2013

Ressourcement.

Quand le réservoir d'une voiture est vide, elle ne peux plus avancer. Les humains sont fait pareil. Mais j'ai découvert une merveilleuse façon de faire le plein énergétique. Je l'ai expérimenté à quelques reprises la semaine dernière avant de me rendre au travail. Petite marche dans la nature, avec contact direct avec un arbre, accolade... J'ai mon préféré au Boisé des 12, mon saule pleureur plus que centenaire, suivi d'une série de salutations au soleil (routine de yoga), en pleine nature, histoire de bien huiler la mécanique et bien oxygéner les poumons. La nature est un puits sans fond d'énergie qu'elle ne demande qu'a partager... Suffit de se mettre au diapason avec elle, de lui demander de partager sa force, de la trouver belle et de l'en remercier, de se remplir de gratitude.
 
 
Mon saule pleureur au Boisé des 12
 
                                                     Partage d'énergie... merci mon arbre!

Le chemin, est aussi un grand puits  de ressourcement: Jean Christophe Ruffin le décrit ainsi, dans son livre: Immortelle randonnée:

"Et là dans cette splendeur (du paysage), le chemin m'a confié son secret. Il n'appartient en propre en aucun culte et , a vrai dire, on peut y mettre tout ce qu'on souhaites. S'il devait être proche d'une religion, ce devrait être la moins religieuse d'entre elle, celle qui ne dit rien de Dieu, mais permet à l'être humain d'en approcher l'existence: Compostelle est un pèlerinage bouddhiste. Il délivre des tourments de la pensée et du désir, il ôte tout vanité de l'esprit et toute souffrance du corps, il efface la rigide enveloppe qui entoure les choses et les sépare de notre conscience, il met le moi en résonnance avec la nature. Comme toute initiation elle pénètre dans l'esprit par le corps, et il est difficile de la faire partager à ceux qui n'ont pas fait cette expérience "

dimanche 7 juillet 2013

Rocamadour et Jacques Cartier

Hier après midi, je suis allé marcher  dans un parc à Québec: le parc Linéaire de la rivière St-Charles, avec fille et conjoint. On se cherchait une activité sport/découverte, près de l'appartement de ma fille .Et j'avais le gout de connaitre ce parc dont m'avait parlé mon amie Hélène.  Une des sections de ce parc se nomme  l'Anse à Cartier. Une petit bras de rivière, la rivière Lairet (deuxième fois de ma vie que j'entend ce nom... la 1ière étant il y a 2 mois, en France) se jette dans la rivière St-Charles qui elle se jette dans le fleuve St-Laurent. Au hasard, je suis tombé sur  une sculpture imitant une carcasse de bateau(la petite Hermine) et une croix commémorative du Passage de Jacques Cartier...  Puis des panneaux racontant l'histoire de ce lieu:
"Hivers funeste à Havre Ste-Croix:1535-1536.
  En octobre 1535 après une expédition a Hochelaga, (Montréal) Jacques Cartier est de retour au confluent de la rivière St-Charles et Lairet.  C'est ici a Havre Ste croix qu'il décide d'hiverner. Rapidement le froid intense gèle ses provisions entreposées dans ses navires qui servent d'abri.
Vers la mi-février, presque tout l'équipage souffre du scorbut. Les Stadaconéens préparent une tisane à partir d'un conifère  qu'ils nomment Annedda. Les malades refusent d'abord d'en boire, mais quand  ils y consentent, ils se rétablissent rapidement. Durant ce pénible hivers, 25 des 110 membres de l'équipage décèdent du scorbut.  En mai 1536 Cartier lève l'ancre en laissant derrière lui la petite Hermine  faute d'un équipage suffisant. "


Il y a 2 mois (3 mai), une plaque vue a Rocamadour disait:

  Ce serait suite a ces prières que les indiens seraient venus à leur secours. Et on m'a aussi raconté, c'est qu'à son retour en France, Jacques Cartier s'est rendu à Rocamadour remercier la vierge pour son intercession.

Notre-Dame de Rocamadour, patronne des marins: une très belle vierge noire.

Tout de même spécial d'avoir foulé les 2 sites à quelques semaines d'intervalle, et un peu par hasard dans les 2 cas!

jeudi 4 juillet 2013

Gus de St-Jacques!

Nouvelle expérience pour mon pèlerinage, cette année. Le chien de mon ami, Gus, nous accompagnait, un Jack Russel de 2 ans.

 Comme c'est  souvent le cas, ça a eu des avantages et des inconvénients. En gros je dirais que ce fut, somme toute, une agréable expérience. C'est pas donné à tous les chiens, de marcher 400 km. Ça prend un chien actif, en santé et obéissant.  Dans les villes et villages, on le gardait en laisse, mais dans les sentiers de campagne, on pouvait le laisser libre de ses allés-venues.  Alors il a marché bien plus que ses 400km! Surtout durant les 3 jours où le cousin de Jean-Alex s'est joint à nous, avec sa chienne: Poupette. Alors là ils s'en sont donné a cœur joie! On a bien cru a quelques reprises qu'ils nous rapporteraient le souper, partant allègrement derrière mulots et autres petites bêtes.

Comme on était pas en période de canicule, Gus s'accommodait très bien de cette longue escapade. Il s'abreuvait dans les flaques d'eau, et mangeait soit nos restes de table (qui tombaient toujours de mon côté de table), soit sa moulée que son maître devait transporter dans son sac à dos. Ça m'a beaucoup surprise de voir qu'en France, les compagnons à 4 pattes sont largement acceptés dans les restaurants!  Jean-Alex transportait aussi une petit couverture et un contenant pour mettre l'eau de notre ami. Avec la laisse,  ne fallait rien de plus  à son bonheur. Il était vraiment heureux ce chien: plein d'entrain et d'énergie. Lorsqu'on s'arrêtait pour pique niquer, il s'installait en attente de sa pitance. Puis se trouvait un petit coin à l'ombre et en profitait pour piquer un petit roupillon.

Parmi les côtés positif, je dirais qu'il était attendrissant de voir le maître et le chien développer une belle relation.  Ferme et directif au début, Jean-Alex est devenu plus doux , au fur et a mesure que Gus devenait plus obéissant. Fallait  faire attention qu'il comprenne qui était le boss. Ainsi, en cas d'urgence (ex une voiture approchait) il devait savoir vers qui se diriger, et ne pas hésiter entre les 2 humains qui l'appelaient. Un autre avantage c'était l'attirance qu'exerçait le chien chez les gens rencontrés, les enfants surtout. Gus s'est même retrouvé dans un vidéo sur You-tube, filmé par un groupe d'enfants ravis d'avoir un divertissement. Et c'était vraiment un plaisir de le voir gambader autour de nous, et quand il était attaché a ma ceinture, il pouvait me donner une traction dans les montées! (mon chien de traineau!)



Côté plus négatifs: c'est loin d'être tous les gites qui acceptent les pèlerins à 4 pattes. Dans le miam miam dodo, il y a un code pour avertir des gites qui d'emblée les refusent. Mais plusieurs n'affichent pas clairement leur accueil canin. Ainsi quand on appelait, et qu'on avisait de sa présence, certains nous refusaient clair et net, même si on expliquait que Gus était un petit chien propre et obéissant. À 2 occasions, le gite réservé (sans avoir précisé qu'il nous accompagnait) nous ont fait des misères: un nous a carrément refusé. Avec l'autre , on a fini par lui trouver un petit coin à l'écart (sous un escalier) . On a eu aussi droit au remontrances des amis des bêtes: un chien ne peut marcher autant. Ça use ses coussinets. On devrait le porter, et non le laisser toujours marcher, etc, etc... 

Petite anecdote: dans les derniers jours, Gus a fait une découverte: il a compris que quand on l'appelait, s'il avait pris les devants, plutôt que de venir nous rejoindre en courant et donc remarcher tous ces pas, mieux valait nous attendre, dans un petit coin ombragé! Pas bête ces petites bêtes!


Au final, j'ai bien apprécié la présence de mon nouvel ami Gus de St-Jacques! Il a bien mérité sa pin de coquille St-Jacques, attachée à  son collier!